Nintendo

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L’histoire de Nintendo débute en 1889, avec la décision prise par Fusajiro Yamauchi de fabriquer des cartes à jouer. Devant la réussite, lente mais réelle, de l’activité, la société Marufuku est alors créée en 1947 pour prendre en main la distribution de tous ces bouts de carton souple. L’urgence d’une raison sociale devenant impérative, c’est en 1951 que le nom Nintendo sera adopté et conservé jusqu’à aujourd’hui. Nintendo est une entreprise multinationale japonaise fondée en 1889 par Fusajiro Yamauchi près de Kyoto au Japon. À ses débuts, la société produisait des cartes à jouer japonaises : les hanafudas. C’est à partir des années 1960 que la société a diversifié ses activités en produisant des jouets, du riz instantané, la gestion d’une compagnie de taxis…

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Sommaire

Historique (1889 – 1970)
Historique (1970 – 1995)
Historique (1995 – 2009)
Consoles :
Consoles de Salon
Consoles Portables
Autres Consoles
Principales ventes de Consoles
Séries de Jeux Célèbres
Jeux d’arcade
Principales ventes de jeux
Principaux Personnages
Divers
Fonctionnement interne et structure
« Second Party »
Personnalités
Dessin animés
Localisation
Actionnarat
Slogan et Communication

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Historique (1889 – 1970)

Créée le 23 septembre 1889, Nintendo se nomme d’abord Nintendo Koppaï (qui peut se traduire en français par « Laissons la chance au paradis ») et il ne s’agit que d’une petite entreprise artisanale que Fusajiro Yamauchi a créée pour vendre des cartes à jouer, les hanafudas, qu’il avait inventées et fabriquées lui-même. Elle est rapidement devenue leader du marché des cartes à jouer au Japon.

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Fusajiro prendra sa retraite en 1929 et cèdera sa place à son gendre, Sekiryo Yamauchi (Originellement Sekiryo Kaneda, il adopta le nom de Yamauchi suite à la demande de Fusajiro). La société est rebaptisée Yamauchi Nintendo & Co. en 1933. En 1947, Sekiryo crée une nouvelle société, Marufuku Co. Ltd (rebaptisée Nintendo Karuta Co. Ltd. en 1951) dans le but de distribuer les Hanafudas à l’étranger.

Il faudra attendre 1949 et l’arrivée du jeune Hiroshi Yamauchi, le petit fils de Sekiryo Yamauchi, (et qui sera président de Nintendo jusqu’en 2002) pour voir les activités de la société se diversifier concrètement. Par exemple, on l’a vue se développer dans le marché des portions de riz individuelles, la gestion de compagnies de taxis et même propriétaire d’une maison close, activités anecdotiques. En 1951, il change le nom de la société pour Nintendo Playing Cards Co. Ltd. C’est grâce à un contrat signé avec Disney en 1959 que la société prend une envergure internationale et entre en bourse en 1962, sous le nom de Nintendo Co. Ltd.

En 1969 est créé le département Games dirigé par un nouveau venu dans l’entreprise, Gunpei Yokoi. Le premier jouet de ce dernier se nomme Ultra Hand et se vendra à 1,2 millions d’exemplaires. Par la suite, Nintendo lancera d’autres jouets avec plus ou moins de succès.

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Historique (1970 – 1995)

C’est au début des années 1970 que Nintendo se tourne vers le marché naissant des jeux vidéo. En plus de créer des jeux pour les bornes d’arcades, Nintendo collabore avec Magnavox à la création de l’Odyssey, la première console de salon multi-jeux de l’histoire (1972).

La première console créée par Nintendo voit le jour en 1977 uniquement au Japon. Elle se nomme Color TV Game 6 (plusieurs variantes lui succèderont, la Color TV Game 15, la Color TV Game Racing 112, la Color TV Game Block Kuzushi et la Computer TV Game) fonctionnant à piles pour la première version, une seconde version avec adaptateur secteur arrivera deux mois plus tard. Ces consoles n’avaient pas de cartouches de jeu supplémentaires et n’avaient qu’un jeu séparé en plusieurs versions en fonction de leur difficulté (de 6 à 112 versions selon les consoles). Les microprocesseurs, trop chers à fabriquer pour Nintendo, viennent de la société Mitsubishi. Cette console connaîtra un certain succès et incitera Nintendo à poursuivre dans ce domaine.

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En 1980, Nintendo lance les Game & Watch créés par Gunpei Yokoi. Ces jeux électroniques, qui tiennent dans la poche, connurent un très grand succès à travers le monde : en 2008, certaines versions de G&W très recherchées atteignent des prix avoisinant les 500 euros. C’est de ces jeux électroniques (avec un écran à cristaux liquides) que sont issus les plus emblématiques personnages de Nintendo (Mario et Donkey Kong). C’est la même année que le premier jeu de Shigeru Miyamoto, Donkey Kong sort sur bornes d’arcade. Gunpei Yokoi, créateur du jeu Metroid, est aussi l’inventeur de la croix directionnelle qui depuis 1980 bénéficie d’un brevet d’étude appartenant à la firme Nintendo. Forte de ces succès, Hiroshi Yamauchi envoie aux États-Unis sa fille Yoko et son gendre Minoru Arakawa dans le but d’y implanter une filiale. Nintendo of America, dont le siège social est situé à New York, voit ainsi le jour en 1982. Dans la même veine, Nintendo of America ouvre la même année, un quartier général subsidiaire à Redmond, près de Seattle.

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Retour au Japon avec, en 1983, la construction d’un centre de distribution à Uji City afin d’améliorer la production et favoriser l’expansion. Nintendo s’installe également au Canada, à Vancouver et bâtit un centre vidéoludique aux allures familiales. Au cours de la même année, le chiffre d’affaires de Nintendo of America atteint le plateau de 10 millions de dollars. En juillet, Nintendo fait son entrée sur le premier marché boursier de Tokyo. En 1983, Nintendo sort la console Famicom (Family Computer) au Japon, et en 1985 aux États-Unis (1986 en Europe) sous le nom de Nintendo Entertainment System (NES).

Au début des années 1980, la micro-informatique explose et le marché des consoles s’effondre pour la première fois de sa courte histoire. En effet, à l’époque, les micro-ordinateurs ne coûtent pas plus cher que les consoles tout en offrant plus de services. Seule la Famicom, grâce à son prix très compétitif, réussit à tirer son épingle du jeu. Et alors que Coleco fait faillite, que Mattel et MB s’écartent du marché et qu’Atari et Philips se recyclent dans l’informatique, Nintendo se retrouve ainsi sans aucun concurrent. Malgré la sortie, en 1986, de la console Master System de Sega, Nintendo règne en maître incontesté sur le marché des consoles. En effet, à cette époque, au Japon et aux États-Unis, un foyer sur trois était équipé d’une Famicom. C’est grâce à la qualité et au nombre important de jeux sortis que la Famicom s’impose, selon la tactique imposée par Hiroshi Yamauchi. En 1985, le très célèbre Super Mario Bros est mis en vente et sera le deuxième jeu le plus vendu au monde (derrière Wii Sports de Nintendo) avec ses 40.24 millions d’exemplaires.

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En 1986, Nintendo va lancer sur le marché japonais un périphérique révolutionnaire permettant de télécharger les jeux, le Famicom Disk System. C’est sur la NES que naîtront les plus grandes licences Nintendo tels que Metroid, la trilogie Super Mario Bros ou encore The Legend of Zelda dont le premier épisode sort en 1986. Le chef-d’œuvre créé par Shigeru Miyamoto se vend à plus de 6 millions d’exemplaires. Le marché se développe tellement qu’on assiste, en 1988, à une véritable pénurie de microprocesseurs chez Nintendo. À la fin des années 1980, Nintendo est l’entreprise japonaise la plus rentable, devant Toyota, et près d’un foyer sur deux au Japon est équipé d’une Famicom. À cette époque Nintendo contrôle près de 90 % du marché des consoles de salon.

Encore grâce au génie de Gunpei Yokoi, Nintendo enfonce le clou en sortant en 1989 la Game Boy. La sortie de la petite console portable de Nintendo est accompagnée du célèbre Tetris, dont Nintendo a obtenu les droits après une lutte acharnée contre Atari et Microsoft ; c’est un succès foudroyant. Cette console a su allier prix bas, grande autonomie et un catalogue de jeux aussi riche que varié. C’est un mariage dont a été incapable la Lynx d’Atari et la NEC PC Engine GT, pourtant bien plus performantes, mais bien trop chères. Seule la Game Gear de Sega aurait pu concurrencer sérieusement la Game Boy, mais sa faible autonomie lui a fait perdre le combat. À cette époque, tous les concurrents de la Game Boy étaient en couleurs, alors qu’elle ne disposait que d’un écran monochrome.

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Coté console de salon, c’est NEC avec sa PC-Engine (TurboGrafx-16 aux USA) et surtout Sega avec sa Genesis (Megadrive en Europe), qui briseront la suprématie de Nintendo. Nintendo réplique en 1990 en sortant la Super Famicom (SNES aux États-Unis, Super Nintendo en Europe). Et malgré un démarrage un peu difficile de la petite dernière de Nintendo, la firme fait toujours d’énormes bénéfices grâce aux ventes de consoles Famicom et de Game Boy. Super Mario Bros. 3 (sorti en 1991 sur NES) est un rouleau compresseur qui se vend à 15 millions d’exemplaires. Un projet de lecteur CD-rom, en collaboration avec Sony, pour la Super Nintendo est annoncé, son nom : Super Nintendo Play Station.

Ce n’est qu’à partir de 1992 (date de sa sortie en Europe) et grâce à sa légère supériorité technique face à ses concurrentes (en particulier le Mode 7, qui permet de créer des jeux en pseudo 3D, comme F-Zero ou Super Mario Kart, et le nombre de couleurs affichées à l’écran), que la console finit par s’imposer. En 1993, Nintendo lance une version relookée de la Famicom baptisée AV Famicom (NES 2 aux États-Unis), c’est l’année suivante que sortent les dernières cartouches Famicom, soit une durée de vie de 11 ans : du jamais vu pour une console de salon. Toujours en 1993, Nintendo annule le partenariat de lecteur CD-ROM avec Sony (qui reprendra la machine à son compte et l’appellera tout simplement PlayStation) pour s’allier a Philips, de cette alliance ne naîtront que 4 jeux Nintendo de mauvaise qualité sur la machine CD-I de Philips. Nintendo annonce également le développement d’une nouvelle console : le Project Reality.

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Par la suite, le catalogue de la Super Nintendo va continuer de s’étoffer avec des jeux mythiques comme Super Mario World, The Legend of Zelda: A link to the past, Super Metroid (dont le héros est une femme), Street Fighter II, la trilogie Donkey Kong Country (où les personnages sont modélisés en 3D, véritable révolution pour l’époque), Super Mario Kart ainsi que les séries de jeux de rôles Final Fantasy, Seiken Densetsu (Secret of Mana à l’export) et Dragon Quest. La console explore même la 3D avec le chip graphique Super FX utilisé dans le mythique Star Fox (Starwing en Europe). À cette époque, Nintendo maîtrise encore 75 % du marché des consoles de jeux vidéo. Super Mario World 2: Yoshi’s Island en 1995 représente l’apogée des jeux Nintendo de cette génération. Toujours en 1995 et afin de booster les ventes face à une concurrence de plus en plus agressive, Nintendo va lancer un nouveau périphérique (uniquement au Japon) permettant, grâce à un adaptateur satellite, de télécharger des jeux sur sa console : le Satellaview. 1995 est aussi l’année où Nintendo va entrer dans le capital de Rareware la société à l’origine du développement de Donkey Kong Country.

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Historique (1995 – 2009)

Pendant l’été 1995, Nintendo lance sur les marchés américain et nippon une console 32 bits expérimentale : le Virtual Boy. Cette console mi-portable, mi de salon imaginée par Gunpei Yokoi se présentait sous la forme d’un casque reprenant le concept de réalité virtuelle. Ce fut un echec, a peine 700 000 unités furent vendues, contraignant Nintendo à annuler le lancement européen. Contrairement à ce qui est souvent avancé Gunpei Yokoi n’est pas parti de la société à cause de l’échec du VirtualBoy mais simplement pour pouvoir créer des jouets pour enfants ce qui était depuis toujours sa véritable passion.

Le Project Reality (ou Ultra 64) sort enfin en 1996 au Japon et aux États-Unis et en 1997 en Europe. Rebaptisée Nintendo 64, cette console ultra puissante lors de son annonce en 1993 en partenariat avec Silicon Graphics) n’était plus aussi révolutionnaire en 1996, après deux ans de retard. Sans être un échec commercial, elle ne connaît pas le succès escompté, et le marché se voit dominé par Sony et sa PlayStation. La perte des parts de marché n’empêche toutefois pas la Nintendo 64 d’enchaîner les succès avec de nombreux jeux vendus à des millions d’exemplaires. Nintendo, principal éditeur de sa propre console, réalise ainsi des bénéfices exceptionnels. Super Mario 64, qui sort en même temps que la console, révolutionne le monde du jeu vidéo avec sa 3D superbe et sa maniabilité au stick analogique.

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Toujours en 1996, Nintendo va se séparer de Square, qui lui avait apporté un énorme soutien avec ses nombreux RPGs. Un différent à propos du support cartouche de la Nintendo 64 (que Square jugeait trop limité face aux CD-Rom) va aboutir à la volonté de Square de ne plus développer de jeux pour Nintendo mais exclusivement sur PlayStation, faisant ainsi perdre de nombreuses parts de marchés à Nintendo au profit de Sony. C’est également en 1996 que Nintendo va mettre sur le marché la Game Boy Pocket, version redesignée, plus petite, plus légère de la Game Boy originale dont les ventes diminuaient.

En octobre 1997, un tragique évènement bouleverse Nintendo et ses fans : la mort de Gunpei Yokoi dans un accident de la route.

C’est un petit jeu anodin, nommé Pocket Monster (Pokémon), sorti sur Game Boy en 1995, qui va relancer la firme. En effet, et contre toute attente, ce jeu connaît un succès planétaire et se place en tête des meilleures ventes de jeux (2ème meilleure vente à ce jour), relançant du même coup les ventes de Game Boy, et faisant de la portable de Nintendo la console la plus vendue de l’histoire. Par la suite, des succès comme Mario Kart 64, The Legend of Zelda: Ocarina of Time et GoldenEye, F-Zero X vont s’enchaîner et faire décoller les ventes de la Nintendo 64 (sans toutefois égaler celles de la PlayStation). En 1998, la Super Nintendo s’était vendue à plus de 49 millions d’exemplaires et une version relookée sort au Japon et aux États-Unis : la Super Nes Jr.

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En mars 1998, Nintendo lance, au Japon, la Game Boy Light, version rétro éclairée de la Game Boy Pocket. Toutefois, le lancement de la Game Boy Light n’est pas un réel succès, en effet les fans préfèrent attendre la fin de l’année et découvrir une véritable nouvelle console portable : la Game Boy Color. Disposant d’un écran couleur et d’un processeur deux fois plus rapide que sur l’ancienne Game Boy, elle est un véritable succès.

Lors de l’E3 1999, Nintendo annonce sa nouvelle console : la Dolphin (le nom de code de la GameCube).

En 2000, Rareware sort la suite non officielle de Goldeneye : Perfect Dark qui surpasse son aîné et Nintendo lance The Legend of Zelda: Majora’s Mask qui malgré sa qualité mais surtout son originalité ne se vend qu’à 3,3 millions d’exemplaires.

En 2001, le rythme des sorties sur Nintendo 64 se ralentit : la fin est proche. Néanmoins, c’est au cours de cette année que Rareware sort le jeu le plus injurieux de la console : Conker’s Bad Fur Day qui est aujourd’hui une véritable pièce de collection. Nintendo sortira, dans le dernier trimestre de 2001, son ultime grand jeu : Paper Mario suite de Super Mario RPG sur Super Nintendo. En juin 2001, Nintendo sort la remplaçante de la Game Boy (âgée de 13 ans, bien qu’ayant connu 3 évolutions ; la Game Boy Pocket en 1996, la Game Boy Light et la Game Boy Color en 1998), la Game Boy Advance. Cette console portable, plus puissante que la Super Nintendo, crée un véritable engouement, tant chez les joueurs que chez les développeurs. Fin 2001, Nintendo sort au Japon et aux États-Unis la GameCube (autrefois nommée Dolphin), créée pour concurrencer la Dreamcast de Sega, la PlayStation 2 de Sony et la Xbox de Microsoft, la nouvelle console 128-bits de Nintendo a bien des atouts. C’est la première console de Nintendo à délaisser les cartouches pour un format de stockage sur Mini-DVD. En plus de sa grande puissance, la GameCube débarque avec un catalogue mêlant les classiques de la marque, comme Metroid Prime, Super Smash Bros. Melee, Mario Kart: Double Dash!! qui fut lui un des meilleurs jeu de la console et affirmant le succès du Nintendo GameCube, et des titres innovants tels que Pikmin ou Animal Crossing. Nintendo a également signé un accord d’exclusivité, perdu par la suite, avec Capcom pour sa série Resident Evil.

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La GameCube sort en Europe en 2002, et Panasonic commercialise, au Japon seulement, une version de la GameCube capable de lire les films DVD nommée Q (prononcer « kiou »). Toujours en 2002, Nintendo crée une carte d’arcade (basée sur la GameCube) en collaboration avec Sega et Namco. Son nom : la Triforce (clin d’œil à Zelda). Les jeux créés sur ce support ont l’avantage d’être facilement et rapidement portable sur le GameCube (ex. le jeu d’arcade F-Zero AX devenu F-Zero GX sur GameCube). Fin mai 2002, Hiroshi Yamauchi quitte la présidence de Nintendo après plus de 50 ans passés à sa tête ! Son successeur est Satoru Iwata. C’est également en 2002 que Nintendo va se séparer de Rareware, rachetée par Microsoft.

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Le 28 mars 2003, Nintendo sort la Game Boy Advance SP. Même puissance que la GBA mais design différent : la console est repliable, l’écran est éclairé par le bas (et non rétro-élairé comme l’annoncait la rumeur) et les piles sont remplacées par une batterie. À noter : une nouvelle version améliorée de l’éclairage en 2005.

Lors du Tokyo Game Show 2003, Nintendo a annoncé sa décision de s’implanter en Chine. Les produits Nintendo commercialisés en Chine porteront le nom iQue. Le premier projet de Nintendo en Chine sera l’iQue Player, une Nintendo 64 recarossée. Pour éviter le piratage, les jeux sont téléchargés depuis des bornes spéciales sur des cartouches flashs réinscriptibles (à la manière du Famicom Disk System).

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Lors de l’E3 2004, Nintendo annonce un nouveau Zelda (prévu pour fin 2006) et une nouvelle console portable : la Nintendo DS. C’est également lors de cette période que Nintendo va renouer avec Square après une absence de près de 7 ans. Square sortira Final Fantasy Crystal Chronicles sur GameCube et de nombreux jeux sur Game Boy Advance.

Fin 2004 au Japon et aux États-Unis, début 2005 en Europe, Nintendo lance la DS, nouvelle console portable équipée de plusieurs fonctions jusque là inédites dans le domaine du jeu vidéo portable, telles que l’utilisation de deux écrans rétro éclairés simultanément dont un tactile, d’une connexion internet-joueurs Wi-Fi et d’un microphone intégré. Avec un son stéréo ou Surround (suivant l’utilisation d’un casque), la rétro-compatibilité avec les titres du Game Boy Advance, d’une mise en veille automatique et d’un agrément incroyable, la Nintendo DS est un vif succès.

Lors de l’E3 2005, Nintendo présente au public certaines caractéristiques de sa nouvelle console de salon : le Project Revolution.

En novembre 2005, Nintendo lance son nouveau système de jeu en ligne : le Nintendo Wifi Connection. Rapide, simple, sûr et gratuit ce système connaît un vif succès en partie grâce à Mario Kart DS qui sort au même moment. Ce système sera également compatible avec la console Wii. Fin 2005 au Japon et aux États-Unis, Nintendo lance une troisième version du Game Boy Advance, le Game Boy Micro avec un écran rétro-éclairé et une coque amovible de décoration ; trois coques sont fournies avec la console. L’écran est de meilleure qualité que ceux des versions précédentes du Game Boy Advance. Sa petite taille, plus petite de face qu’une carte de crédit, attire une nouvelle clientèle plus âgée. Cette console se vend assez bien, même si elle n’est que légèrement moins coûteuse que la Nintendo DS qui offre une compatibilité avec le même catalogue de jeu.

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Début janvier 2006, Nintendo annonce avoir écoulé 13 millions de DS dans le monde depuis son lancement à l’échelle mondiale jusqu’à la fin décembre 2005. Un chiffre important suivi par des ventes de jeux excellentes dépassant le million pour des titres tels que Nintendogs, Animal Crossing: Wild World, Mario Kart DS, Metroid Prime Hunters, Nintendo DS Brain Training, Pokémon Diamant et Perle, un remake de Super Mario 64, Super Mario 64 DS et New Super Mario Bros., un opus qui rappelle celui sur Super Nes. Toujours fin janvier 2006, Nintendo annonce une version relookée de la Nintendo DS dans un style assez proche de la Nintendo Wii (nom de code Revolution). Nommée Nintendo DS Lite, elle est sortie le 2 mars 2006 au Japon pour le prix de 16 800 yens (environ 118 €), le 11 juin en Amérique du Nord pour le prix de 149 CAD et enfin en Europe le 23 juin 2006 pour le prix de 149,99 €. La Nintendo DS Lite est plus légère que l’originale (218 g contre 275 pour l’originale) mais aussi plus petite : ses dimensions ayant été réduites (133 × 74 × 22 contre 149 × 85 × 29) et il est possible de gérer la luminosité de l’écran avec 4 niveaux d’éclairage. Pour de nombreux joueurs, il s’agit de la console inaugurale de New Super Mario Bros. (un certain mélange de tous les épisodes en un seul nouveau jeu). Ce jeu s’est vendu à 900 000 d’exemplaires dans les 4 premiers jours de sa sortie. En 2008 nous avons le choix entre plusieurs coloris : blanc, noir et rose, qui étaient disponibles au lancement de la DS et rouge, bleu clair, bleu foncé et vert clair, qui sont des couleurs ajoutées par la suite.

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Début mars 2006, la barre des 1 millions de joueurs uniques sur la Nintendo Wi-Fi Connection est dépassée et Nintendo se fait un nom dans le domaine du jeu vidéo online par la même occasion. La barre des 2 millions de joueurs est franchie en août 2006.

La dernière console de salon de Nintendo est la Wii (dont l’ancien nom de code était Revolution), qui a été présentée en version jouable à l’E3 au début du mois de mai 2006. Cette console est sortie le 8 décembre 2006 en Europe au prix de 249 €. Elle propose un système de jeu en ligne comme celui qui a vu le jour sur la Nintendo DS en novembre 2005. Ce système on-line (le WiiConnect24) est entièrement gratuit. Elle offre une compatibilité avec les jeux de la Nintendo GameCube. De plus, elle permet, grâce à la Virtual Console, d’avoir accès a certains jeux NES, Super Nintendo et Nintendo 64, par la voie du téléchargement mais aussi à des jeux Megadrive, TurboGrafx-16, MSX, Commodore 64, PC-Engine (Hudson), et NEO-GEO. La manette, appelée Wiimote, est totalement inédite. Elle a été présentée au Tokyo Game Show de 2005 pour la première fois. Elle se présente sous la forme d’une télécommande. C’est un engin de pointage qui détecte les mouvements. Cette manette peut interpréter les déplacements diagonaux, d’éloignement et de rapprochement, ainsi que les rotations. Depuis l’E3 2006, elle contient aussi un haut-parleur et un vibreur. Ici, deux capteurs fixes sous la forme de tiges de 30 cm jouent le rôle de référentiels. Des extensions peuvent être attachées à la manette, comme un joystick (appelé « nunchuk », qui détecte aussi les mouvements) et qui est vendu avec la console.

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En janvier 2007, Nintendo a déjà vendue près de 6 millions de consoles Wii a travers le monde et compte en vendre 14 millions en 2007/2008. Par ailleurs la Nintendo DS se porte extrêmement bien, la barre symbolique des 10 millions d’unités vendues en Europe en moins de 2 ans ayant été franchie en janvier 2008. Notons également que le nombre de DS vendues aux États-Unis est sur le point de franchir les 10 millions d’unités vendues. La DS devient ainsi la première console à avoir atteint ce chiffre en si peu de temps.

Le 1er novembre 2008, la Nintendo DSi sort au Japon. Le 4 novembre 2008, Nintendo annonce que la DSi s’est écoulée à 170 179 exemplaires lors des deux premiers jours de sa commercialisation au Japon. A titre de comparaison, la DS s’était vendue à 117 556 unités pendant les deux premiers jours de sa mise en circulation. La DSi est sortie pour le 5 avril 2009 aux Etat-Unis et le 3 avril 2009 en Europe.

La Nintendo DS et ses extensions Nintendo Ds Lite et Nintendo DSi se sont vendu à plus de 100 millions d’unités dont 6 millions en France.

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Consoles de salon

  • Famicom (NES, Nintendo) – Console 8 bits lancée au Japon en 1983. Elle fut commercialisée en Europe et États-Unis à partir de 1985 sous le nom de Nintendo Entertainment System. C’est la console de salon de Nintendo qui rencontra le plus gros succès commercial (62 millions d’unités vendues).

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  • Famicom Disk System (FDS)- Une extension de la Famicom commercialisée à partir de 1986 qui permettait de jouer à des jeux téléchargés sur des disquettes pour un prix dérisoire.

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  • Super Famicom (SNES, Super Nintendo Entertainment System) – Seconde véritable console de salon de Nintendo d’une puissance de 16 bits, elle est lancée entre 1990 et 1992. Elle a connu un énorme succès dans le monde.

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  • Satellaview (BS-X)- Extension de la Super Famicom lancée au Japon en 1995, elle permettait de télécharger des jeux depuis une chaine satellite.

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  • Nintendo 64 – Console 64 bits, la plus puissante de sa génération, lancée en 1996. Contrairement aux consoles concurrentes de sa génération, la N64 utilisait encore le support cartouche et non le support CD.

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  • 64DD- Le 64DD (DD pour Disk Drive) est une extension matérielle de la Nintendo 64 permettant d’effectuer des modifications dans les jeux tels que l’édition de niveaux, de personnages et permet aux éditeurs de jeux de distribuer des mises à jour via le réseau Randnet, grâce à la possibilité de stockage de données sur disque dur. Ce dernier permet également d’augmenter la taille des jeux, bridée sur cartouche. D’abord annoncé en novembre 1995 par Hiroshi Yamauchi, le périphérique a été maintes fois repoussé pour finalement sortir le 11 décembre 1999, au Japon seulement. Il fut un échec commercial, peu de jeux étant sortis sur cette plate-forme qui fut abandonnée un an plus tard.

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  • GameCube – (NGC)- Console 128 bits lancée en 2001. Seule console de sa génération dédiée uniquement au jeu et non au multimédia. Utilise un format de stockage des jeux inédits : le mini DVD.

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  • Wii – Cinquième console de salon de Nintendo lancée fin 2006 partout dans le monde. Elle permet une immersion plus poussée dans les jeux grace au captage des mouvements de la Wiimote. Un module, le Wii Motion Plus, à été présenté à l’E3 2008 permettant à la Wiimote de passer en 1.1 et de retranscrire véritablement les mouvements dans le jeu (sans ce module, les mouvements sont pré-calculés par le jeu, c’est à dire que si on effectue une attaque de haut en bas, elle ne sera pas de haut en bas dans le jeu).
  • Wii U – La console est annoncée le 7 juin 2011, durant l’E3 2011. La Wii U est la première console de salon à proposer une manette avec un écran tactile intégré, le Wii U GamePad. Les deux principales nouveautés de la console sont apportées par celui-ci. D’une part, le Wii U GamePad permet de continuer une partie, grâce à son écran intégré, même lorsque la télévision n’est pas disponible, mais cette fonctionnalité n’est pas présente avec tous les jeux. D’autre part en complément de manettes Wii, le contrôleur offre en multijoueur une expérience de jeu dite d’« informations asymétriques », c’est-à-dire que les joueurs ne disposent pas nécessairement des mêmes informations sur le GamePad par rapport à une manette et un écran de télévision traditionnels. Enfin, il s’agit de la première console de Nintendo à pouvoir générer des graphismes en haute définition
  • Nintendo Switch – La console est annoncée sous le nom de code Nintendo NX par Satoru Iwata le 17 mars 2015 lors d’une conférence de presse annonçant un partenariat entre Nintendo et DeNA. Selon Satoru Iwata, il s’agit d’une nouvelle console qui ne sera pas un simple remplacement de la Wii U, mais qui sera une console de salon, la firme envisageant également un dézonage de la machine.

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Consoles portables

  • Game & Watch (G&W)- une série de jeux portables à écrans à cristaux liquides commercialisés de 1980 à 1991.

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  • Game Boy (GB) – Lancée en 1989, c’est la première console portable à cartouches de jeux interchangeables de l’histoire. Elle dispose d’un écran en noir et blanc.

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  • Game Boy Pocket (GBP) – Version relookée de la Game Boy, sortie en 1996.

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  • Game Boy Light (GBL) – Version rétro éclairée de la Game Boy Pocket, sortie en 1998 uniquement au Japon.

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  • Game Boy Color (GBC) – Première véritable nouvelle console portable de Nintendo depuis la Game Boy, elle dispose d’un écran couleur et est rétro compatible avec les jeux GB originaux.

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  • Mobile System GB – Extension de la Game Boy Color lancée en 2000, permettant de se connecter à internet.

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  • Game Boy Advance (GBA) – Console portable 32 bits, lancée en 2001, rétro compatible avec toutes les Game Boy précédentes.

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  • e-Reader – Extension de la GBA lancée au Japon en 2003. Permet de lire des jeux stockés sur des cartes à jouer.

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  • Game Boy Advance SP (GBA SP) – (2003) Version améliorée de la GBA. Possède un écran rétro-éclairé

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  • Nintendo DS – Console portable à deux écrans dont un tactile. Un peu plus puissante que la Nintendo 64, elle est rétro-compatible avec la Game Boy Advance (2004).

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  • Nintendo DS + Nintendogs (2005) Console identique à la Nintendo DS à la différence qu’elle est disponible en bleu ou en rose. Elle contient également un jeu Nintendogs.

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  • Game Boy Micro (GBM) – Version miniature de la GBA lancée fin 2005. Elle ne permet plus de lire les anciens jeux Game Boy.
  • Nintendo DS Lite (DSL) – Version relookée de la DS, lancée en 2006. La console est plus légère et possède des écrans plus lumineux que ceux de sa grande soeur.

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  • Nintendo DSi (DSi) – Version améliorée de la DSL, lancement 1er novembre 2008 au japon et le 3 avril 2009 en Europe.
  • Nintendo 3DS – Annonçant la console le 23 mars 2010, Nintendo l’a officiellement dévoilée à l’Electronic Entertainment Expo 2010 le 15 juin, invitant les participants à la tester. Selon certains analystes, le calendrier de Nintendo, qui avait détourné l’attention avec le lancement de la toute nouvelle Nintendo DSi XL, était probablement destiné à éviter des fuites de la presse japonaise. La console sort le 26 février 2011 au Japon et en mars sur les principaux marchés (États-Unis, Europe).
  • Nintendo 2DS – La console est annoncée le 28 août 2013 pour une commercialisation le 12 octobre de la même année en Europe, en Amérique du Nord, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Au Japon, la console n’est commercialisée qu’à partir du 27 février 2016 pour la sortie des jeux Pokémon Rouge, Vert, Bleu et Jaune sur le Nintendo eShop de la console, pour les 20 ans de la franchise.

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Autres consoles

  • Color TV Game 6– La première console créée par Nintendo, lancée au Japon en 1977, elle ne présentait pas de port cartouche, les jeux au nombre de 6 était stockés directement sur la console. Plusieurs versions améliorées lui succéderont : Color TV Game 15 (comprenant 15 jeux), Color TV Game Racing 112, Color TV Game Block Kuzushi en 1979 et la Computer TV Game en 1980.

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  • Virtual Boy (VB)- Jamais sortie en Europe, cette console 32 bits lancée en 1995 se présentait sous la forme d’un casque dans lequel était disposé 2 écrans donnant une impression de 3D.

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  • iQue Player– Lancée uniquement en Chine en 2003, cette console est en fait une Nintendo 64 recarossée lisant les jeux sous un format inédit.

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Principales ventes de consoles 

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Séries et jeux célèbres

  • Animal Crossing : un jeu innovant qui nous permet de faire notre propre vie dans un monde animal.
  • Donkey Kong : première mascotte de Nintendo et premier jeu où apparaît Mario (1981). Par la suite la série s’est diversifiée proposant des jeux de courses, de plates-formes ou des jeux musicaux.
  • EarthBound (Mother au Japon) : une série de jeux de rôle inédite en Europe.
  • Fire Emblem : premier tactical RPG apparut en 1990 sur Famicom. La série n’a débarqué en occident qu’en 2003.
  • F-Zero : une série de jeux de course futuristes.
  • Kirby : une série de jeux de plates formes ou l’originalité réside dans le fait que le héros peut avaler son adversaire et s’en approprier les pouvoirs.
  • The Legend of Zelda : la série de jeux de rôle/action amorcée en 1986 et dont certains épisodes comme Ocarina Of Time (N64) ou encore A Link To The Past (SNES) jouissent d’une grande réputation.
  • Mario : le plombier italien servant de mascotte de Nintendo a tout d’abord débuté sa carrière dans un jeu de plates-formes. Aujourd’hui Mario s’est essayé a tous les styles de jeux (courses, sports, jeux de rôle, party games…) et le total des jeux Mario développés dépasse la centaine.
  • Mario Kart : Jeu de Mario dont le style est la course.
  • Metroid : célèbre série mélangeant action aventure et exploration. L’une des rares séries ayant pour héroïne une femme chasseuse de primes.
  • Nintendogs : simulation canine.
  • Nintendo Wars : jeux de stratégie guerrière dans la même veine que les Fire Emblem.
  • Pikmin: jeux de stratégie, vous dirigez des tout petits êtres: Capitaine Olimar et ses Pikmin et essayez de transporter divers objet vers votre vaisseau.
  • Pokémon : l’un des plus grands succès de Nintendo, c’est à la base une série de jeux de rôles où le joueur peut capturer des monstres pour les entraîner et les faire combattre. D’autre jeux basés sur l’univers Pokémon sont également sortis (courses, combats…).
  • Star Fox : jeux shoot 3D dans un univers futuriste rappelant Star Wars.
  • Super Smash Bros. : une série de jeux de combat où apparaissent les principaux personnages des franchises Nintendo.
  • Wario Ware : série de jeux proposant une suite micro-jeux de 5 secondes par niveaux.
  • Wii Games : pour accompagner la sortie de la Wii, Nintendo a lancé une gamme de jeux très simple d’utilisation et assez minimalistes au niveau des graphismes pour conquérir un public de « non-joueurs ». Citons par exemple Wii Sports, Wii Play, Wii Fit, Wii Music…

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Jeux d’arcades réalisés par Nintendo 

Au début des années 1980, Nintendo était très présent sur le marché de l’arcade avec des franchises telles que Mario Bros. ou Donkey Kong, mais avec la sortie de la Famicom, Nintendo s’est petit à petit retiré de ce marché.

En 2002, Nintendo a signé un contrat avec Sega et Namco pour produire une nouvelle carte d’arcade basée sur l’architecture de la Gamecube, la Triforce (clin d’œil à The Legend of Zelda). Voir la page Jeux d’arcade Nintendo.

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Principales ventes de jeux

En décembre 2005, Nintendo communiquait sur ses principales statistiques de ventes de jeux vidéo. La société a annoncé avoir vendu plus de 2 milliards de jeux depuis 1983 et a établi un top 5 de ses meilleures ventes :

  • Mario, 192 millions de jeux vendus
  • Pokémon, 150 millions de jeux vendus
  • Donkey Kong, 48 millions de jeux vendus
  • The Legend of Zelda, la série, 48 millions de jeux vendus
  • Metroid, 11 millions de jeux vendus

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Principaux personnages 

De nombreux héros sont dévenus les emblèmes de Nintendo.On les retrouve tous dans la série Super Smash Bros..

  • Mario
  • Link
  • Donkey Kong
  • Samus Aran
  • Pikachu
  • Fox McCloud
  • Kirby
  • Captain Falcon
  • Luigi
  • Ness
  • Yoshi

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Divers

Structure interne 

La structure interne de Nintendo est caractéristique de sa politique : le logiciel est la clé de voûte du succès. Tout a été mis en place par le PDG historique de Nintendo, Hiroshi Yamauchi. Il devient en 1984 Directeur des unités de Recherche et de Développement. Cette unité est la plus importante, et est subdivisée en 4 :

  • Nintendo Research and Development 1 : la plus ancienne équipe de développement de Nintendo. Elle était autrefois dirigée par Gunpei Yokoi et compte aujourd’hui une centaine de personnes. Elle conçoit des jeux, mais aussi des systèmes. Célèbre pour : Metroid, Wario Ware, la Game Boy
  • Nintendo R&D2 : composée d’environ 60 personnes cette équipe développe essentiellement des jeux sur consoles portables. Elle travaille aussi sur les réseaux de communications.
  • Nintendo Integrated Research and Development (ex-R&D3) : une équipe aux activités moins visibles. Elle travaille surtout sur le hardware et le design des manettes, et sur les cartouches de jeux, qui s’améliorent à chaque génération de console.
  • Nintendo Entertainment Analysis and Development (ex-R&D4) : l’équipe de développement la plus prestigieuse de Nintendo puisqu’elle est dirigée par Shigeru Miyamoto. Ils sont plus de 400 sous ses ordres et sont responsables, entre autres, des séries Mario, The Legend of Zelda, Pikmin…

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D’autres équipes ont des rôles bien spécifiques :

  • Nintendo Software Planning : cette équipe facilite les relations entre Nintendo et les petits développeurs.
  • Nintendo Liscensing Division : supervise le développement des licences Nintendo développées par d’autres développeurs (comme Link dans Soul Calibur II ou Battalion Wars).
  • Nintendo Research and Engineering : s’occupe essentiellement de la partie hardware.
  • Nintendo Special Planning & Development : cette équipe est chargée de réaliser des accessoires innovants comme l’E-Reader pour Game Boy Advance.
  • Nintendo EAD Tokyo : une équipe toute jeune formée par des anciens employés de Square, Namco et Capcom. Leur premier jeu a été Donkey Kong Jungle Beat.
  • Nintendo Software Technology Corporation : Basée à Seattle aux USA. Responsable de Ridge Racer 64 et de Metroid Prime Hunters.
  • Game Freak : développeur de la série Pokémon.
  • HAL Laboratory : célèbre pour la série des Kirby et des Super Smash Bros..
  • Intelligent Systems : fondée par des membres de R&D1 en 1986, cette équipe est responsable de la série Fire Emblem, des Wario Ware, des Paper Mario, et des Advance Wars.
  • Retro Studios : studio basé à Austin (Texas), racheté par Nintendo en 1998. Développeur des Metroid Prime.
  • Super Mario Club : unité spéciale de test et de débogage des jeux dits first-party.
  • Nintendo Gateway System : filiale qui développe des partenariats divers à travers le monde, avec des hôtels, des compagnies aériennes ou des constructeurs automobiles. Elle met aussi en place des systèmes vidéoludiques embarqués.

Malgré des équipes nombreuses, les effectifs sont peu imposants (environ 1 200 employés pour les studios situés au Japon), comparé au chiffre d’affaires (514,8 milliards de Yen en 2004). Ces effectifs permettent une grande réactivité, associé à une grande efficacité. En effet, en 1989, Nintendo est la première société japonaise en gestion, et est depuis toujours dans les premières places. À noter le rôle de la filiale Nintendo Gateway, qui souligne un aspect essentiel de la politique actuelle de Nintendo, c’est-à-dire développer des points de ventes absolument partout afin de capter le consommateur (hôtels, avions, voitures et boutiques), et attirer une population pas nécessairement sensible au jeu vidéo. Cette vision se répercute dans la conception des consoles récentes de la firme.

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Second-party 

Les développeurs dits second-party sont des développeurs ayant passé des contrats d’exclusivité avec Nintendo. En signant ces contrats, les développeurs s’engagent à ne sortir des jeux que sur console Nintendo et de son coté Nintendo leur apporte une aide financière.

  • Monolith Software : développeur des séries Baten Kaitos et Xenosaga. Racheté a 80 % par Nintendo en avril 2007, Namco conserve alors 16 % et le fondateur, Hirohide Sugiura, 4 %.
  • AlphaDream : responsable de Mario & Luigi: Superstar Saga.
  • Genius Sonority : formé récemment, développeur de Pokémon Colosseum.
  • Camelot Software Planning : responsable de la série Golden Sun et des Mario Golf/Mario Tennis. Un projet en cours pour la Nintendo Wii.
  • Brownie Brown : un studio fondé par des anciens employés de Square. Développeur de Magical Vacation et Magical Vacation 2 (sortie : 2 juin 2006 au Japon ; janvier 2007 en Europe) se sont les créateurs de la série des Seiken Densetsu.
  • Fuse Games : studio anglais spécialisé dans les jeux de flipper (Super Mario Ball, Metroid Prime Pinball).
  • Game Designers Studio : studio appartenant conjointement à Square et à Nintendo. Responsable de Final Fantasy Crystal Chronicles.
  • n-Space : studio américain ayant par le passé travaillé sur la série Duke Nukem. Devenu développeur second-party de Nintendo en 2003.
  • NDCUBE : développeur des F-Zero sur GameBoy Advance.
  • Rareware : Studio anglais responsable des Donkey Kong Country et Killer Instinct, mais aussi créateur de grands classiques Nintendo 64 tels que GoldenEye 007, Banjo-Kazooie, Conker’s Bad Fur Day… Nintendo détenait 49 % du capital de la société, mais a revendu ses parts à Microsoft en 2002. Rare est donc passé du côté du géant informatique et développe maintenant uniquement sur les consoles de salon de ce dernier. En revanche Rare continue de développer des jeux pour les consoles portables de Nintendo (GameBoy Advance, Nintendo DS).

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Personnalités

  • Minoru Arakawa — Ancien président et fondateur de Nintendo of America.
  • Reginald Fils-Aime — Actuel président de Nintendo of America.
  • George Harrison — Vice-président du marketing et de la communication.
  • Satoru Iwata — Actuel président de Nintendo Co. Ltd.
  • Tatsumi Kimishima — CEO de Nintendo of America, Inc.
  • Koji Kondo — Compositeur des musiques de (entre autres) Super Mario et The Legend of Zelda.
  • Shigeru Miyamoto — Le Spielberg des jeux vidéo. Père de Mario, The Legend of Zelda, Star Fox, Pikmin…
  • Satoshi Tajiri — Créateur de la série Pokémon.
  • Yuka Tsujiyoko — Compositeur chez Intelligent Systems. Responsable des musiques de Paper Mario et Fire Emblem.
  • Fusajiro Yamauchi — Fondateur de Nintendo en 1889. Décédé en 1940.
  • Hiroshi Yamauchi — Président de Nintendo Co. Ltd pendant plus de 50 ans.
  • Gunpei Yokoi — Créateur des Game & Watch, de la Game Boy et de la série Metroid. Décédé en 1997.
  • Shigesato Itoi – Créateur de la série EarthBound (Mother au Japon).
  • Masahiro Sakurai – Créateur des séries Kirby et Super Smash Bros..

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Dessin animé 

Cela dit, Nintendo apparaît depuis 1998 dans les crédits des films de la franchise Pokémon, et participe régulièrement à la promotion de ces films. La société The Pokémon Company a exprimé en 2004 son souhait de réaliser, avec Nintendo, des films-interactifs : le spectateur pourrait utiliser sa console et le jeu évoluerait en fonction du film. Le projet reste encore flou.

En novembre 2004, Hiroshi Yamauchi, l’ancien président et actionnaire majoritaire de Nintendo, a annoncé que Nintendo allait devenir réalisateur de dessins animés (mangas). Les projets de Nintendo dans ce domaine restent néanmoins toujours secrets à l’heure actuelle.

Un film d’animation basé sur la série Animal Crossing était prévu dans les salles de cinéma japonaises pour décembre 2006. Son directeur est Jouji Shimura.

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Localisation

Nintendo étant une compagnie au rayonnement international, elle possède des filiales dans de nombreux pays. Chaque filiale est assez indépendante de Nintendo Co. Ltd et possède son propre directeur. Les filiales de Nintendo sont chargées de la distribution et du lancement d’un jeu ou d’une console, du marketing, du service après-vente et parfois de la localisation (traduction) des jeux.

Nintendo Co. Ltd (NCL), la branche principale de la compagnie est basée à Kyoto au Japon. La jeune équipe de développement, Nintendo EAD Tokyo, est, comme son nom l’indique, basée à Tokyo au Japon.

La division américaine Nintendo of America (NOA), la plus importante après NCL, est basée à Redmond dans l’État de Washington. D’autres centres de distribution sont également situés à Atlanta et à North Bend.

La division européenne principale, Nintendo of Europe, est basée a Großostheim en Allemagne. À noter que Nintendo of Europe est elle-même divisée en plusieurs filiales dont Nintendo France SARL basée à Cergy-Pontoise, Nintendo Espana SA basée a Alcobendas, Nintendo Benelux basée à Anvers en Belgique, Nintendo UK basée à Slough et Nintendo Italia installée à Milan. Fin octobre 2006, NOE a déclaré avoir l’intention d’ouvrir une nouvelle filiale a Moscou en Russie.

À noter que Nintendo est aussi implanté en Australie, à Scoresby sous le nom de Nintendo of Australia. Nintendo of Australia dépend de Nintendo of Europe du fait que l’Australier fait aussi partie de la zone PAL. Nintendo est aussi implanté en République populaire de Chine à Suzhou depuis 2003 sous le nom iQue. Depuis juin 2006, Nintendo a ouvert une filiale en Corée du Sud a Séoul sous le nom de Nintendo of Korea.

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Actionnariat

Nintendo est actionnaire majoritaire des Seattle Mariners, une équipe de base-ball américaine, de l’équipe de basketball NBA Atlanta Hawks, de l’entreprise Gyration Inc spécialisée dans la fabrication de souris optiques et possède un certain nombre de ports de plaisance sur la côte est des États-Unis.

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Slogans

Voici une liste des slogans utilisés par Nintendo au cours de ces 20 dernières années :

  • Nintendo 64 the new dimension of fun! « Nintendo 64 la nouvelle dimension de l’amusement! » (N64)
  • Who are you ? « Qui-êtes vous ? » (Gamme NES classics sur Game boy advance SP)
  • Touch Me ! « Touchez-moi ! » (DS, 2005)
  • Now you’re playing with power. « Vous jouez maintenant avec la puissance » (magazine Nintendo Power, 1985)
  • Now you’re playing with power. Super power. « Vous jouez maintenant avec la puissance. La super puissance. » (SNES, 1991)
  • Now you’re playing with portable power. « Vous jouez maintenant avec la puissance portable. » (Game Boy)
  • 3-D game for a 3-D World « Un jeu 3D pour un monde 3D » (Virtual Boy)
  • Play it loud! « Jouez-le à fond » (Game Boy, 1994)
  • Get into it ! « Entrez dedans ! » (Game Boy Color, 1998)
  • Vous n’en reviendrez pas (N64, France 1998)
  • Feel Everything Everywhere « Ressentez tout n’importe où » (Game Boy Color, Europe 1999)
  • Welcome to the future « Bienvenue dans le futur » (N64, Europe 1999)
  • Get N or get out. Jeu de mot avec « get in or get out » = « entrez ou sortez » ou bien « achetez la N ou sortez » (N64)
  • Change the System « Changez le système » (N64)
  • Life, Advanced. « La vie, avancée » (Game Boy Advance, 2001)
  • La vie est un jeu (GameCube, France 2002)
  • Gaming 24:7 « Jouer 24h/24 7 jours/7 » (Europe 2002)
  • Et vous, où jouez-vous avec le vôtre ? (Game Boy, France 1992)
  • Pick up and play « Prenez et jouez » (DS, Europe 2005)
  • Open up and play « Ouvrez et jouez » (DS, Europe 2005)
  • Too much fun. « Trop de plaisir » (DS)
  • Touching Is Good. « Toucher c’est bien. » (Nintendo DS)
  • Wii would like to play « Wii a envie de jouer (Jeu de mots avec « we » qui peut se traduire par : Nous avons envie de jouer) » (Wii, 2006)
  • Wii, vous ètes prêts (Wii, Québec 2006)
  • Jouez comme vous bougez (Wii, France 2006)
  • Pour changer (Wii, France 2006)
  • Playing = Believing « Jouer = Croire » (Wii, 2006)

Source : Wikipédia

Le Conservatoire du Jeu – Août 2020