Playstation

La PlayStation est une console de jeux vidéo de cinquième génération, produite par Sony Computer Entertainment au milieu des années 1990. Le PlayStation originale fut la première machine de la gamme PlayStation, déclinée ensuite avec la Net Yaroze, la PSone (une version plus petite et plus légère que l’originale), la PocketStation, la PlayStation 2, la PStwo (une version plus légère de la PlayStation 2), la PSX (au Japon seulement), la PlayStation Portable et la PlayStation 3.

Au 18 mai 2004, soit près de dix ans après son lancement, Sony annonce avoir distribué 100 millions de consoles dans le monde, et plus de 962 millions de jeux PlayStation.

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Sommaire

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Historique :

Développement :

Les premières conceptions du PlayStation remontent à 1986 par Frederic de Valognes. Nintendo avait travaillé sur le support des disquettes avec la Famicom, mais des problèmes sont survenus. Sa nature magnétique réinscriptible pouvait facilement être effacée (provoquant ainsi une baisse conséquente de la durabilité), et les disques étaient exposés au danger du piratage. Par conséquent, quand les détails du CDROM/XA (une extension du format CD-ROM qui combine des formats audio compressées et des données visuelles, leur permettant d’y accéder simultanément) sont apparus, Nintendo fut intéressé. Le CDROM/XA fut développé simultanément par Sony et Philips. Nintendo a demandé à Sony de développer un module additionnel pour CD-ROM, sous le nom de SNES-CD. Un accord fut signé, et le travail commença. Le choix de Sony par Nintendo était dû à une personne : Ken Kutaragi, la personne qui allait bientôt être appelée Le Père du PlayStation, qui a vendu à Nintendo le processeur Sony SPC-700 qui permettait une synthèse du son ADPCM 8 canaux dans la Super Famicom/Super Nintendo, et cette dernière démontra grâce à ce processeur des capacités audio impressionnantes pour l’époque.

Le Père du Playstation

Sony planifia aussi le développement d’une console sous son propre nom mais compatible avec Nintendo, consistant en un système de loisir permettant de jouer à la Super Nintendo à la fois avec les cartouches et aussi avec un nouveau format CD que Sony voulait créer. Ce serait le format utilisé dans les disques SNES-CD, permettant à Sony d’intégrer le marché du jeu vidéo, au détriment de la domination de Nintendo.

En 1989, le SNES-CD était sur le point d’être annoncé aux CES du mois de juin. Cependant, quand le président de Nintendo Hiroshi Yamauchi a lu le contrat original de 1988 entre Sony et Nintendo, il a réalisé que l’accord passé accordait à Sony la possession de tous jeux sur le format SNES-CD. Yamauchi était furieux ; considérant le contrat totalement inacceptable, il a secrètement annulé tous les plans de l’association entre Sony et Nintendo pour le SNES-CD. En effet, au lieu d’annoncer leur association le jour du CES, le directeur de la filiale americaine de Nintendo, Howard Lincoln est monté sur la scène et révéla qu’ils étaient maintenant en partenariat avec Philips, et qu’il était prévu que tout le travail commun entre Nintendo et Sony allait être abandonné. Lincoln et Minoru Arakawa se sont rendus au siège de Philips en Europe, sans en informer Sony, et ont formé une alliance d’une nature totalement différente : une alliance qui donnerait le pouvoir total à Nintendo sur ses licences sur les machines de Philips.

L’annonce du CES fut un véritable choc. Non seulement c’était une énorme surprise (Sony avait juste décidé, la nuit précédente, du nom du projet commun sous la marque Play Station), mais cela a été perçu par beaucoup dans la communauté des affaires japonaises comme une trahison fatale : une compagnie japonaise snobant une autre compagnie japonaise en faveur d’une firme européenne était absolument impensable.

Après l’effondrement du projet commun, Sony pensa stopper les recherches, mais finalement, la compagnie décida de réutiliser tout ce qui avait été développé en commun avec Nintendo pour en faire une console à part entière. Cette décision motiva Nintendo à poursuivre Sony pour rupture de contrat devant la cour fédérale des États-Unis, et tenta d’obtenir une interdiction de commercialisation de la Play Station, avec comme argumentation que Nintendo possédait les droits du nom. Le juge fédéral a finalement refusé l’interdiction. Ainsi, en octobre 1991, le premier modèle de la nouvelle Sony Play Station a été révélé ; en théorie, environ 200 machines de ce type furent seulement produites.

À la fin de l’année 1992, Sony et Nintendo trouvèrent un accord pour que la Sony PlayStation puisse avoir une connectique spécifique pour les jeux SNES, mais Nintendo voulut garder les droits de ses jeux pour garder les profits issus de leur ventes. Cependant, à ce moment-là, Sony réalisa que la technologie de la SNES commençait à montrer ses limites, et que la nouvelle génération de consoles était sur le point de voir le jour : les travaux commencèrent début 1993 pour renouveler le concept de la Play Station pour cibler la nouvelle génération de logiciels et de matériel ; en conséquence, le port SNES fut retiré, l’espace entre les deux mots fut enlevé, et le PlayStation était née.

Le logo PlayStation a été créé par Manabu Sakamoto, qui a aussi dessiné le logo des ordinateurs Sony VAIO.

Lancement :

Le PlayStation est lancée au Japon le 3 décembre 1994, le 9 septembre 1995 aux États-Unis, le 29 septembre 1995 en Europe, et en Océanie en novembre 1995. En Amérique, Sony profita d’un lancement réussi avec des titres de tous les genres mais pas forcément de grande qualité comme Battle Arena Toshinden, Twisted Metal, Warhawk, Philosoma, Wipeout et Ridge Racer. Presque tous les titres de lancement de Sony et Namco ont donné lieu à des suites.

Au lancement, la console est proposée à 299 $ aux États-Unis (un prix atteint par sa successeur) et 2099 FF (320€) en France.

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Production :

102.49 millions d’exemplaires de PlayStation ont été distribué en mars 2007. La barre symbolique des 100 millions d’unités est franchie en mai 2004, neuf années et six mois après le lancement de la console. C’est alors un record dans l’histoire de consoles de salon (la PlayStation 2 fera mieux ensuite). La console est commercialisée dans plus de 120 pays et régions à travers le monde. Les chiffres se répartissent comme suit selon les régions : 20.72 millions au Japon (et Asie), 39.67 millions en Amérique du Nord et 39.61 millions en Europe (et autres régions PAL).

L’arrêt de la production de la console est annoncé le 23 mars 2006, à sa onzième année (sa longévité est l’une des plus importantes avec l’Atari 2600 et la NES).

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Jeux :

Les titres les plus populaires sur PlayStation sont, Crash Bandicoot, Dragon Quest, Final Fantasy, Driver, Gran Turismo, Metal Gear Solid, Parasite Eve, Silent Hill, Spyro the Dragon, Tony Hawk’s Pro Skater, Tekken, Tomb Raider , Castlevania: Symphony of the Night, Resident Evil et WipEout (ces quatre derniers jeux sont sortis également sur Sega Saturn).

Le record de vente revient au jeu de course Gran Turismo avec 10.85 millions d’unités distribuées. Tekken est le premier jeu PlayStation a dépasser la barre du million d’unités écoulées. Le dernier jeu produit sur la console est FIFA Football 2005.

Au 30 juin 2008, 4944 titres ont été commercialisé au Japon, 1,335 en Amérique du Nord et 1,639 en Europe avec des ventes cumulées de jeux s’élevant à 962 millions d’unités. Depuis 2006, des jeux PlayStation sont réédités en téléchargement sur PlayStation 3 et PSP.

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Variantes :

La première nouvelle version début 1996 fut une révision du premier modèle, produite en réponse des plaintes concernant la surchauffe des consoles. Sony n’a pas changé les aspects techniques ni stylistique mais a juste retiré la prise RCA. Le port parallèle (qui fut souvent inutilisé par Sony) a aussi été retiré pour réduire les coûts de production. Sony a aussi légèrement amélioré le laser de lecture.

Beaucoup de joueurs ont remarqué que certaines cinématiques étaient omises ou que des bruits de cliquetis venaient de leur PlayStation. Le problème provenait de la tête de lecture. La solution était de placer la console dans un endroit frais et bien aéré, ou alors de mettre Le PlayStation en hauteur. Une astuce pour les consoles déjà affectées était de retourner le PlayStation sur le côté ou à l’envers (de ce fait, la gravité atténuait les effets de l’intérieur déformé), bien que quelques joueurs aient changé le couvercle de le PlayStation pour faire fonctionner un jeu.

Ce problème se retrouvait souvent sur les PlayStation 2 des premières générations sous la forme du très célèbre message « Erreur lors de la lecture du disque ». Cependant, le problème de la PS2 n’est pas provoqué dans la majorité des cas par la surchauffe — mais par la courte durée de vie de certains lasers utilisés dans les premiers modèles, ainsi que la tendance de la PS2 à accumuler de la poussière dans sa coque.

Sony a donc vendu une nouvelle version nommée « Dual Shock », qui incluait une manette avec deux sticks analogiques et une fonction de vibration.

Une autre version était une PlayStation bleue (différente des consoles habituelles qui étaient grises) qui était uniquement destinée aux développeurs et à la presse. Les versions suivantes de cette PlayStation étaient colorées en vert. Contrairement à l’opinion générale, la RAM n’était pas de 4 mégaoctets mais bien des 2 mégaoctets standards. La console incluait un émulateur CD-ROM connecté à un PC. Il était ainsi possible de faire fonctionner des jeux encore en développement sans l’utilisation d’un code régional (qui seraient rejetés par une PlayStation normale, à l’instar des jeux piratés). Certaines de ces consoles furent mises en vente sur des réseaux douteux, à des prix très élevés. Une version blanche a aussi été produite pour lire les VCD.

L’installation d’un modchip permettait aux PlayStation d’avoir des fonctionnalités avancées, et beaucoup d’options étaient disponibles. Vers la période de fin de vie de la console, presque n’importe qui pouvait, avec une simple soudure, réaliser une modification de la console. Ces modifications permettaient de jouer à des jeux NTSC sur une console PAL (donc d’outrepasser la restriction du code régional), ou alors de pouvoir jouer à des copies de jeux illégales sans problème. Les modchips permettaient de jouer à des jeux gravés sur des CD-ROM vierges. Cela a généré une vague de jeux créés avec des compilateurs GNU, ainsi que la reproduction illégale de jeux originaux. Avec l’introduction de tels dispositifs, la console devint très attrayante à la fois aux yeux des programmeurs et aux yeux des pirates.

Les individus qui ont insisté à copier des jeux qu’ils voulaient jouer comme les versions originales ont rencontré plusieurs problèmes à la fois, vu que les disques fabriqués par Sony n’étaient pas facilement copiables. Non seulement les disques originaux Sony ont une couleur noire spécifique, mais ils contenaient également des secteurs vides de données qui interdisaient leur copie. La console était supposée ne pas lire les disques sans cette couleur noire, et sans ces espaces de mémoire volontairement vierges. Parfois, les disques à face noire contenant des secteurs vides étaient impossibles à recopier avec les logiciels habituels, et les copies étaient inutiles sans modification de la console. Les logiciels de copies de CD ont bénéficié de nouvelles fonctions comme « Ignorer les mauvais secteurs », et combinés avec les modifications de consoles ont résolu les problèmes, et ont permis au grand public d’utiliser tous les disques voulus, à partir du moment où la puce de modification était installée dans leur console.

La création et la production en masse de ces puces à très bas prix, couplées avec leur facilité d’installation, marquèrent véritablement le début du piratage des jeux vidéo. Parallèlement, les graveurs de CD-ROM devenaient aisément disponibles.

Net Yaroze :

Une version de la PlayStation nommée Net Yaroze a également été produite. Elle était plus onéreuse que la première PlayStation, noire au lieu du gris habituel, et le plus important est qu’elle était livrée avec des outils et guides qui permettaient de programmer des jeux et applications pour PlayStation sans posséder une suite complète de développeur, qui coûtait bien plus cher (et qui était disponible uniquement pour les développeurs certifiés). La Net Yaroze n’inclut pas les mêmes outils d’une suite complète : par exemple, les bibliothèques fournies ne permettent pas d’utiliser la fonctionnalité vibreur, le multitap ou le décodeur MPEG. La Net Yaroze est la seule PlayStation commercialisée à ne pas être zonée.

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PSone :

La PSone est une version redessinée de la PlayStation. Elle est environ un tiers plus petite que le premier modèle (38mm × 193 mm × 144 mm contre 45 mm × 260 mm × 185 mm). Elle est sortie en septembre 2000, peu avant le lancement de la PlayStation 2 (elle servira de PlayStation d’entrée de gamme pendant cette période, et jusqu’en 2006). La PSone est entièrement compatible avec les jeux de la PlayStation. Le modèle a été distribué à 28.15 millions d’exemplaires.

Il y avait trois différences entre la PSone et l’originale, la première étant une nouvelle esthétique, la deuxième un changement de l’interface du menu d’accueil, et la troisième l’ajout d’une protection contre les modchips en changeant les circuits internes et en rendant les modchips d’anciennes générations inutilisables. La PSone n’intègre plus non plus le port série original au PlayStation, qui permettait à plusieurs consoles d’être connectées pour un jeu multijoueur sur plusieurs téléviseurs, ou encore pour une modchip externe (c’est peut-être la raison de la suppression du port, à moins qu’il ne s’agisse de contraintes concernant la taille).
Sony a également sorti un écran LCD et un adaptateur allume-cigare pour utiliser ce modèle en voiture.

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Anecdotes :

Les boutons « OK » et « Annuler » dans la plupart des jeux d’origine japonaise sont inversés dans leurs versions américaines et européennes. Au Japon, le bouton Rond (maru, vrai) est universellement utilisé comme le bouton OK, tandis que le bouton Croix (batsu, faux) est utilisé comme le bouton annuler. Les versions américaines et européennes utilisent généralement le bouton Croix comme bouton OK et les autres boutons (Carré, Rond, Triangle) pour annuler.

Cependant, certains jeux comme Gran Turismo de Polyphony Digital, Vagrant Story, Final Fantasy VII et Final Fantasy Tactics de Square Co. (maintenant Square Enix), Metal Gear Solid de Konami, n’ont pas l’ordre des boutons inversé et ont donc la configuration japonaise originale. Ces configurations japonaises s’appliquent encore sur certains jeux des nouvelles consoles, comme la PlayStation Portable et la PlayStation 2.

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Successeurs :

Le premier successeur de la PlayStation est la PlayStation 2, qui est rétrocompatible avec son prédécesseur, dans le sens où elle peut lire presque tous les jeux PlayStation. Cela a été possible en intégrant la majorité des composants de la première PlayStation dans la seconde. Contrairement aux émulateurs sur PC, la PlayStation 2 contient le processeur original du PlayStation, permettant aux jeux de marcher exactement comme sur la première PlayStation. Pour les jeux PlayStation 2, ce processeur, appelé IOP, est utilisé pour les entrées et les sorties (les cartes mémoires, le lecteur DVD, l’adaptateur réseau, et le disque dur). Comme son prédécesseur, la PlayStation 2 est basée sur des composants fabriqués par Sony.

La PlayStation Portable (PSP) est une console portable sortie en décembre 2004 au Japon, en mars 2005 aux États-Unis et en septembre 2005 en Europe. Elle utilise le format UMD. Une partie du catalogue de jeux PlayStation est réédité sur la console en téléchargement sur le PlayStation Network. Depuis fin décembre 2006, un firmware spécial permet aussi aux utilisateurs de convertir leurs jeux PlayStation au format PSP EBOOT.

La nouvelle génération de console de salon, la PlayStation 3 (PS3), est lancée en novembre 2006 aux États-Unis et au Japon, et le 23 mars 2007 en Europe. La plupart des jeux PlayStation fonctionnent sur les modèles 20 et 60 Go de la PlayStation 3 (la rétrocompatibilité avec les jeux PlayStation 2 est dépendante du modèle). Les jeux PlayStation et PlayStation 2 restent zonés. À l’instar de la PSP, une partie du catalogue de jeux PlayStation est réédité sur la console en téléchargement sur le PlayStation Network.

Le succès du PlayStation est aussi une des causes de la fin du support cartouche. Bien qu’elle ne soit pas la première console à utiliser un format de disque optique, ce fut la première success story, et s’est retrouvée en face-à-face gagnant contre la dernière console de jeu de salon à utiliser le support cartouche, la Nintendo 64. Nintendo a longtemps attendu avant d’utiliser les supports CD et DVD comme support, en utilisant des arguments comme les temps de chargement plus longs et des problèmes de durabilité, et de piratage.

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Les Accessoires :

Liste des accessoires de la Playstation

Publicité :

Le PlayStation était aussi capable de générer un intérêt avec des campagnes publicitaires uniques. Nombreuses furent les publicités du lancement qui étaient remplies de contenus mystérieux et parfois de mauvais goût. Ceci fit que les joueurs cherchaient leur signification.

La campagne la plus célèbre fut la « Enos Lives » (en français « Enos vit ») et les publicités « U R Not E » (en français « vous n’êtes pas E »). Le « E » dans « U R Not E » était toujours coloré en rouge (red en anglais) pour symboliser le mot « ready ». Le « Enos » voulait dire « ready Ninth Of September », en français « Prêt pour le 9 septembre », la date de sortie américaine. La publicité Enos peut également être lue avec le bruit phonétique du « E » anglais remplaçant le « y » anglais (ce qui donne red E, qui après donne ready). On estime que ces publicités étaient une tentative de passer outre les soupçons du public, afin de considérer Sony comme une entité inconnue et jamais vue sur le marché du jeu vidéo.

Le slogan américain de la PlayStation 3, « PLAY B3YOND » (« Au-delà du jeu »), ressemble au slogan original, car le 3 est rouge.

Pour célébrer les dix ans d’existence de la PlayStation en 2005, Sony Italie a créé une publicité montrant un jeune homme portant une couronne à pics (les pics étaient faits de triangles, de carrés, de ronds et de croix, les symboles des manettes PlayStation), sur sa tête. La publicité fut accompagnée du message « Dieci anni di passione » (En français « Dix ans de passion »). Cette publicité, faisant penser au film très controversé de Mel Gibson La Passion du Christ, a été reçue comme un outrage au Vatican. Sony a présenté ses excuses et a immédiatement stoppé sa diffusion.

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Qualité de fabrication :

Le laser du lecteur CD intégré aux premières unités était construit autour d’un plateau en plastique qui glissait sur des rails en métal. Avec le temps, la friction provoquait une sortie du plateau, souvent inégale. Parfois, le plateau était tellement soulevé que le laser ne pointait plus directement le CD et les disques ne pouvaient plus être lus. Sony a résolu le problème en changeant le métal utilisé pour faire coulisser le plateau.

Une solution (seulement temporaire) pour résoudre le problème du laser était de mettre la PlayStation dans une position inhabituelle (sur le côté ou à l’envers). Cela mettait le plateau perpendiculaire au CD, permettant à la PlayStation de lire le disque. Malheureusement, la friction continuait à endommager le plateau en plastique, et finalement, la PlayStation ne lisait plus le disque.

Certaines unités ne pouvaient pas lire les cinématiques correctement, provoquant des blocages (freeze) ou des omissions (skip). Dans des cas extrêmes, la PlayStation ne fonctionnait correctement que quand elle était retournée.

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Spécifications techniques :

Processeur principal

Une carte mère de PlayStation de première série.Chip à architecture MIPS R3000A compatible (R3051) 32 bits RISC tournant à 33,8688 MHz

Le chip est fabriqué par LSI Logic avec des technologies appartenant à Silicon Graphics. Le chip contient le Geometry Transformation Engine (Moteur de transformation de géométrie) et le Data Decompression Engine (Moteur de décompression de données).

Fonctions : Puissance de calcul de 30 MIPS ; Bande passante Bus à 132 Mbit/s ; Cache d’instruction de 4 ko ; Mémoire cache de 1 ko (non associatif, juste 1024 octets de SRAM).

Moteur de transformation de géométrie

Ce moteur est inclus dans le processeur principal. Cela apporte des instructions mathématiques vectorielles utilisées pour les graphismes 3D.

Fonctions : Puissance de calcul de 66 MIPS ; 360 000 polygones bruts par seconde ; 180 000 polygones texturés et éclairés par seconde.
Sony a officiellement annoncé le compte des polygones à : 1,5 million de polygones bruts par seconde ; 500 000 polygones texturés et éclairés par seconde.
Ces chiffres ont été donnés pour une utilisation dans des conditions optimales, et sont donc irréalistes dans des conditions normales.

Moteur de décompression de données

Ce moteur est intégré dans le processeur. Il est chargé de décompresser les contenus audio et vidéo. Le dispositif peut décoder trois macroblocs encodés en RLE de taille 16×16, et peut faire tourner une TCD ainsi qu’assembler un macrobloc de taille 16×16 en RVB. Les données externes peuvent être transférées via un accès direct à la mémoire. Il est possible de réécrire une matrice en TCD et plusieurs paramètres additionnels, cependant le jeu d’instructions internes MDEC n’a jamais été documenté.

Fonctions : compatibilité avec le MJPEG et les fichiers H.261 ; puissance de calcul de 80 MIPS ; directement connecté au Bus du processeur.

Processeur graphique

Cette puce est séparée du processeur et se charge de tous les graphismes en 2D, qui incluent les transformations des polygones 3D.

Fonctions : maximum de 16,7 millions de couleurs ; résolutions de 256×224 à 640×480 pixels ; frame buffer ajustable ; tables illimitées de consultation de couleur ; profondeur maximale de couleur de 24 bits  ; maximum de 4000 sprites 8×8 pixels avec échelle et rotation individuelle ; émulation de fonds simultanés (pour le défilement) ; ombrage plat ou Gouraud, et texture-mapping.

Processeur son

Fonctions : 24 canaux ADPCM ; Fréquence d’échantillonnage de 44,1 kHz, en 16 bits, stéréo.
Samples codés en ADPCM 4 bits (ratio de compression de 1/4. Équivalent de 2 Mo de son PCM 16 bits stockés dans une RAM de 512 Ko) ; Lecture de pistes CD-Audio.

Mémoire

RAM principale : 2 Mo ; RAM vidéo : 1 Mo ; ROM : 512 ko (taille du BIOS) ; RAM son : 512 ko ; mémoire CD-Rom : 32 ko ; système de calcul de la ROM : 512 ko ; les cartes mémoire PlayStation ont une EEPROM d’une capacité de 128 ko.

Lecteur CD-ROM

Fonctions : double vitesse, avec une vitesse de transfert de données de 300 ko/s (2x) ; XA conforme au Mode 2 ; CD-DA (CD-Digital Audio).

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Source : Wikipédia

Le Conservatoire du Jeu – Mars 2022