Cette semaine, nous vous proposons un petit article sur un jeu de plateau coopératif, à savoir « Magic Maze »
A combien joue-t-on et à partir de quel âge ?
Magic Maze peut se jouer de 1 à 8 personnes. On peut y jouer à partir de 8 ans. La partie dure environ 15 minutes que vous soyez nombreux ou non.
Quel est le but du jeu et comment se joue-t-il ?
Vous aimez les aventuriers : nain, elfe, barbare et magicien, les jeux de coordination et d’équipe ? Ce jeu est fait pour vous ! Le but de Magic Maze est d’aider nos 4 héros (qui ont été dépouillés de tous leurs biens) à dérober au centre commercial l’équipement nécessaire pour leur prochaine aventure sans se faire attraper par les vigiles !
Pour cela tous les joueurs pourront déplacer les 4 pions qui représentent nos 4 héros. Mais attention !!! Chaque joueur ne peut déplacer les personnages que dans un sens ! (Exemple : le joueur 1 pourra déplacer les pions vers le Nord, le jouer 2 pourra les déplacer vers le Sud, le joueur 3 vers l’Est etc.). Pour dérober tout l’équipement nécessaire et sortir du supermarché vous aurez un temps limité ! Si le temps est écoulé le jeu gagne !
Il y a 3 niveaux de difficulté : 1er) Tous les joueurs peuvent communiquer entre eux pour déplacer les pions en parlant. 2ème) Tous les joueurs ne communiquent que par le regard et les gestes sans faire de bruit. Après tout qui dit vol de matériel dit ne pas se faire prendre ! 3ème) Si vous êtes des pros du mode furtif. Vous pouvez décider de rajouter des caméras à éviter pour ne pas vous faire prendre par les vigiles !
Comment se présente le jeu ?
Vous disposez de 24 tuiles représentant des endroits du centre commercial. 4 pions de couleurs différentes pour représenter les héros, avec un dessin différent pour chaque pion pour que les personnes daltoniennes ne soient pas lésées. 12 jetons hors service. 9 tuiles actions. 1 sablier et une feuille de score.
Une extension existe. Grace à elle, des traîtres pourront se cacher parmi les joueurs avec pour objectif de mener les héros à l’échec. Des missions différentes vous seront données en plus, vous obligeant à vous comporter bizarrement… Comme un traître ! Il faudra donc démasquer les traîtres et éviter de vous faire accuser à tort, et tout cela sans discuter !
Points positifs du jeu ?
Le jeu est simple à manipuler. Pour une fois on pense aux daltoniens et on propose une solution pour qu’ils jouent sans être défavorisés. C’est un jeu d’équipe et de cohésion. On peut y jouer seul. Plusieurs niveaux de difficulté.
Points négatifs du jeu ?
Les règles sont un peu longues à comprendre. La boite n’a aucun compartiment pour ranger le matériel, il se mélange donc facilement. C’est un jeu un peu stressant.
En conclusion, je suis conquise par ce jeu. Le fait de pouvoir y jouer seul comme à 8 personnes est un critère rare. De plus, je le trouve vraiment intéressant pour souder un groupe ou apprendre aux jeunes le travail d’équipe et la cohésion. Les parties sont courtes et le fait qu’il y ait plusieurs niveaux de difficulté permet au jeu d’être à la portée d’un maximum de joueurs.
Wazabi se joue de 2 à 6 personnes. On peut y jouer à partir de 8 ans. Wazabi est intéressant à sortir lors de soirées apéro !
Quel est le but du jeu et comment se joue-t-il ?
Vous aimez les jeux d’ambiance, faciles à sortir, à comprendre, à jouer, qui ne prennent pas de place une fois installés ? Ce jeu est fait pour vous ! Le but est d’être le premier à se débarrasser de ses dés. Pour cela, il vous suffira de jeter vos dés et de suivre ce qu’ils vous indiquent. Soit piocher des cartes, soit donner un dé ou plusieurs et poser une carte. On ne peut poser qu’une carte par tour, chaque carte vous permet de faire une action en plus des actions données part les dés. Attention ! Vous pouvez donner vos dés aux autres joueurs mais ceux-ci peuvent vous rendre la pareille !
Comment se présente le jeu ?
Le jeu de base vous propose 36 cartes illustrées, chaque dessin sur les cartes représente l’action qu’elle vous propose. Ainsi les plus petits qui ne savent pas lire pourront jouer en toute autonomie. Et 24 dés gravés avec des dessins représentant des actions et non des chiffres. Dans la boite vous trouverez un sac de rangement et une petite boite pour les cartes.
Il existe une extension du jeu dans laquelle il y a 8 dés supplémentaires et 20 cartes avec de nouvelles actions pour pimenter encore plus le jeu !
Une version pour les 10 ans de Wazabi existe aussi. Seule différence : les personnages sont représentés par des petits sumos.
Points positifs du jeu ?
C’est un jeu facile à transporter pour vos vacances et vos soirées. Il prend peu de place sur la table, et je le trouve particulièrement bien pour des petites soirées apéro entre amis. Pas besoin de savoir lire pour y jouer donc très bien pour petits et grands. Rangement de la boite pratique : un petit sac et une petite boite sont en supplément pour un transport encore plus pratique. Les règles sont simples et rapides à comprendre.
Points négatifs du jeu ?
Pour gagner il vous faudra de la chance aux dés et aux cartes. On peut vite décider de faire perdre une personne en se mettant tous contre elle. Le jeu est vraiment intéressant à partir de 4 joueurs.
Ce mois-ci, avec notre critique, nous retombons dans le jeu vidéo avec ce tout nouveau titre, puisque sorti le 8 octobre 2021 : Metroid Dread.
J’en bavais, j’en bave et j’en baverai…
Avec cette sortie tant attendue, depuis tant d’années, on ne va pas être déçu, autant vous le dire dès maintenant… J’ai connu la licence avec le « Super Metroid » sur Super Nintendo et le retour du jeu « à la 2D » sur cet opus est un régal… Oui bien sûr, j’avais fait « Metroid : Other M » sur Wii, qui mêlait les 2 genres : jeu 2D et FPS, mais là, ce Metroid Dread est très bon ! Il a été développé par le studio Mercury Steam et bien évidement édité par Nintendo. Nous reviendrons sur l’histoire de la licence, on attaque « direct » avec celui-ci et vous allez comprendre pourquoi…
Et c’est Samus qui redémarre !
On reprend tout, là où on l’avait laissé… On reprend le rôle de Samus Aran, après l’épisode « Fusion » sorti en 2002 sur Game Boy Advance. Et ce cinquième opus (de l’histoire principale) va nous plonger de nouveau dans les tréfonds d’une planète glauque de la galaxie… Le pitch : « 20 ans après les évènements de « Fusion », les parasites X semblent avoir disparu. Mais c’était sans compter un message que reçoit la Fédération Galactique indiquant la présence de parasites X sur la planète ZDR… C’est donc Samus qui s’y colle ! »
Nostalgie, quand tu nous tiens !
A peine le jeu démarre, l’écran d’accueil nous reçoit avec une ambiance bien particulière et une musique que l’on connaît bien quand on a déjà joué à la licence. Ce « simple » écran de démarrage donne le ton, la musique est toujours aussi mystérieusement bien et tout aussi effrayante !! Après une cinématique d’intro, on commence à prendre Samus en main, et deux constats sont directement à faire : c’est beau et l’ambiance est du tonnerre ! Le scénario se charge de faire le reste pour ce début de partie, nous sommes là pour enquêter sur cette histoire de parasites, mais également pour savoir ce qu’il est advenu des 7 EMMI (Explorateurs Mobiles Multiformes Interplanétaires), un groupe de robots ultra perfectionnés chargés d’enquêter sur ZDR avant Samus, mais ne donnant plus signe de vie depuis leur arrivée… Et croyez bien qu’ils vont vous mettre la pression ! Ces robots font partie d’une mécanique de jeu très intéressante, ils vous coursent dans les niveaux, vous tuent quasi instantanément lorsqu’ils vous attrapent et vous ne pouvez pas les tuer ! Le jeu ne vous fera guère sursauter, mais mettra vos nerfs à rude épreuve avec des séquences de jeu très très « speed » et ultra-stressantes !
Samus, une fille qui en a dans la combinaison !
Comme je vous l’ai déjà dit, l’ambiance du jeu est vraiment super, musique, effets sonores… Elle reprend les sons et de nombreux thèmes chers à la licence. On a vraiment l’impression de retrouver les sensations de « découverte du jeu » comme sur Super Nintendo… Le principe est le même, en arrivant sur la planète Samus n’a plus ni son matériel, ni ses améliorations, elle doit donc « vadrouiller » dans les niveaux pour les retrouver et bien sûr ne pas oublier son but ultime : retourner à son vaisseau qui est à la surface de la planète. Vous allez donc évoluer de niveaux en niveaux « semi-labyrinthiques » pour atteindre votre but. Votre chemin sera bien évidement ponctué d’affrontements contre des boss ou des EMMI (bah oui, finalement, on peut les tuer ! mais ce sont des séquences de jeux spéciales, à la manière de simples affrontements contre un boss). La Map (votre meilleure alliée, Dora vous l’avez bien dit !) est particulièrement claire, même si au premier abord elle parait très schématique. Le degré de précision de cette Map est très appréciable. La maniabilité de Samus est particulièrement fluide, elle répond au doigt et à l’œil ! Néanmoins, contre certains boss, j’ai regretté de ne pas avoir une manette pro pour expérimenter, certains combats étant longs ou précis…
Samus et ses faiblesses
Après ce cortège d’éloge, on pourrait s’arrêter là. D’ailleurs, le jeu a eu une moyenne de 18/20 sur de nombreux sites et par de nombreux critiques… Pourtant j’ai noté deux ou trois pépins… Non, non, je ne suis pas un co***d tatillon… Le premier c’est la difficulté du jeu, c’est bête à dire, mais « on n’est plus habitué ». Personnellement, il n’y a pas un Boss que je n’ai pas recommencé plusieurs fois (et certains vraiment beaucoup de fois !), les EMMIs m’ont mis de sacrées fessées et m’ont donné du fil à retordre et il me parait pieu et charitable de taire mon expérience fasse au Boss de fin… Et pourtant, cette difficulté est en « adéquation » avec les autres jeux de la licence et avec son aîné de la Super Nintendo dont il s’inspire tant. J’ai entendu dire un youtuber sur son expérience sur ce jeu : « c’est un jeu difficile pour 2021 ». C’est vrai que nous ne sommes plus vraiment habitués à la difficulté dans les jeux, mais celui-là n’est pas si difficile, il est exigeant, découvrir, retenir et appréhender les paternes des Boss, réussir des combinaisons de « pouvoirs » de Samus pour débloquer les derniers items du jeu, on peut vite perdre patience, voire même abandonner… Il faut dire que le scénario n’est pas très palpitant au cours du développement du jeu, mais en vérité, je ne pense pas que ce soit vraiment grave, je ne joue pas à Metroid pour ses qualités scénaristiques, mais bien pour son gameplay…
Trouble Obsessionnel Compulsif : finir le jeu
La durée de vie de ce Metroid Dread va être un peu variable… Le Jeu m’a retenu une partie terminée en 13h, alors qu’en fait, elle a été de 25h avec les moments non sauvegardés… Je pense qu’elle peut monter à 30h même, pour quiconque cherche à le finir à 100% pour obtenir tous les missiles. Mais finir le jeu à 100% semble peu gratifiant, par zone finie complètement, vous obtenez une image dans la galerie… Pareil une fois le jeu terminé, vous débloquez le mode difficile (ah ! La bonne blague) et une image pour une autre galerie, décevant.
En conclusion, Metroid Dread est un bon jeu, n’en doutez pas. Que vous soyez fan de loin ou de près de la série, vieux joueur nostalgique des années 90 (comme moi, oui…) ou nouveau/jeune joueur, vous devriez vous éclater avec ce titre. Attention cependant à la difficulté, même moi qui suis plutôt têtu et fan de la saga, le Boss de fin a bien failli me faire abandonner le combat, tellement j’ai passé d’heures à l’affronter. Mais c’est vrai, je peux dire aujourd’hui : « Moi aussi, je l’ai fait » (mais je ne le referai pas en mode difficile, nan, nan, NAN !). Vous aurez donc compris, foncez sur ce titre, il est même en promo dans certains supermarchés…
Le « Circus Maximus » est plein à craquer ; il attend le départ des courageux conducteurs de chars qui vont s’élancer pour parcourir les trois tours de piste, en prenant le temps de déposer devant César leurs jetons en empruntant l’allée impériale.
Avé César est un jeu de parcours où chaque joueur doit déplacer son char en utilisant sa main de 3 cartes renouvelables. Les joueurs disposent au départ du même nombre de cartes ayant une valeur de 1 à 6.
Ils devront, pour gagner, essayer d’emprunter le parcours le plus court compte tenu du fait qu’utiliser les lignes extérieures dans les virages vous coûte plus cher et que la marge entre la valeur totale des cartes et le nombre de cases du parcours est très faible (4 à 6). Toute carte doit être utilisée dans son intégralité, et si le joueur se retrouve bloqué, il se défausse d’une carte aussitôt remplacée.
La carte 6 ne peut pas être utilisée par un joueur en tête de course. Il devra attendre d’être dépassé pour pouvoir la jouer.
Ce jeu de Wolfgang Riedesser, édité par Ravensburger en 1989, est un jeu rapide à prendre en main. Les parties sont courtes. Comme plusieurs parcours sont proposés, le vainqueur final sera celui qui aura glané le plus de lauriers après ses courses. On attribuera à chaque joueur un nombre égal de lauriers que de participants.
Ce mois-ci au Conservatoire du Jeu, on s’attaque à Jaipur, Petit jeu de plateau pour 2 joueurs, édité par Space Cowboy ! On a testé la seconde édition de 2019 et on vous dit ce que l’on en pense…
Pour Qui ? Pour Quoi ?
Jaipur est un jeu pour 2 personnes. On peut y jouer à partir de 10 ans, mais il reste très intéressant même pour les adultes ! C’est un jeu de réflexion avec plusieurs possibilités de jouer pour gagner. Suivant la stratégie de votre adversaire, vous devrez faire évoluer votre tactique ! Vous pourriez facilement perdre face à un enfant si vous prenez l’habitude de jouer contre un adulte…
Quel est le but du jeu et comment se joue-t-il ?
Vous aimez voyager, troquer, et les jeux de réflexion ? Ce jeu est pour vous ! Le but du jeu est de devenir le marchand de Maharaja le plus riche. Pour cela, il vous faudra amasser, récolter et troquer des marchandises sur le marché, puis les vendre pour des roupies. Vous aurez entre vos mains des cartes qui représenteront des marchandises et sur la table un marché et des roupies représentées par des diamants, de l’or, de l’argent, du tissu, des épices et du cuir. À chaque tour de jeu vous aurez le choix entre prendre des marchandises ou en vendre. Mais attention ! Jamais les deux à la fois ! La partie se termine quand l’une des ressources qui représentent les roupies est vide.
Comment se présente le jeu ?
Deux éditions du jeu existent. Le premier paru en 2009, et le second sorti en 2019. Leurs différences ? Les dessins sur les cartes et jetons. Sur la première édition les chameaux sont dessinés en entier et sur une des cartes et seulement une un nain-nain se cache sur le dos du chameau. Petit détail que je trouve personnellement mignon. Dans votre boite de jeux vous aurez donc des cartes représentant des marchandises et des chameaux. Des jetons où les marchandises sont représentées d’un côté et les roupies de l’autre. Des jetons bonus et des sceaux d’excellence.
Points positifs du jeu ?
C’est une petite boite avec peu de matériel, donc facilement transportable pour les vacances et longs voyages. Des règles faciles à comprendre et à assimiler et plusieurs façons de gagner, donc difficile de s’en lasser. Temps de jeu : 30 minutes c’est donc assez rapide pour les plus jeunes et pour prendre plusieurs revanches ! C’est un jeu pour deux personnes, toujours agréable quand on n’a pas trop d’amis sous la main…
Points négatifs du jeu ?
Je trouve dommage que certains détails aient été supprimés dans les dessins sur la nouvelle édition. Un petit sac dans la boite aurait été le bienvenu pour un transport du jeu encore plus facile…
Bon à savoir !
Ce jeu existe aussi en version digitale sur IPhone et androïd. Certains orthophonistes utilisent ce jeu avec leurs clients afin de développer la réflexion.
En Conclusion
Ce jeu est vraiment pratique pour les voyages. Je le trouve intéressant pour tous les âges grâce aux nombreuses possibilités de stratégies. Les règles sont vraiment simples et rapides à comprendre. Les points négatifs ont été difficiles à trouver car je ne vois pas forcément de négatif dans ce jeu… Il est intéressant de voir l’évolution des joueurs (et de leurs tactiques) au fur et à mesure des parties.
Vous aurez compris, pour nous, Jaipur c’est validé !
« A Quoi Qu’on Joue ? » est notre émission de radio mensuelle sur BacFm ! Tous les mois, retrouvez l’actualité ludique du Conservatoire du Jeu, mais également un invité en interview ! Pour cette émission du mois de Octobre 2020, je reçois Téo Picot, élève au Lycée et concepteur de jeux pour mobile, de Nevers.
Dans un contexte de manifestations étudiantes et lycéennes le Vendredi 10 Mai 1968 sera « La nuit des barricades ».
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En 1980, sort dans les boutiques de jeux spécialisées, une petite boîte blanche illustrée d’une barricade avec des C.R.S. derrière, retraçant sous forme de jeu cette « nuit ».
Comment ne pas revivre ces affrontements.
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Ce jeu de style « wargame » fait s’opposer un joueur « jeunesse en révolte » à un joueur « tenant de l’ordre ».
Le but du jeu est pour le joueur « jeunesse » de tenir 12 heures en mobilisant lycées et facultés, pour le joueur « policier » d’arrêter les meneurs avant qu’ils ne « contaminent » trop d’étudiants. Une horloge tient lieu de décompte de tour de jeu.
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Sur le plan stylisé du quartier latin les joueurs vont donc se poursuivre, s’affronter et résoudre ces combats à l’aide de lancers de dés comme dans un wargame classique.
Des cartes pour chaque camp (5) viennent interagir dans le déroulement de la partie.
Une partie dure environ 45minutes. Avec les règles avancées, pas de lancers de dés, place à la stratégie ; plus on est nombreux plus on tient le pavé. Il y aura alors l’utilisation de plus de cartes pour les deux camps pour tenter de débloquer une situation délicate. Avec cette variante il faudra compter plusieurs heures de jeu.
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Des variantes existent pour 3 ou 4 joueurs. Il y aura 1 joueur policier, les autres joueurs seront des « jeunes » qui devront coordonner leurs actions. Attention les parties peuvent devenir très longues si l’inaction est de mise…mais c’est La Nuit des Barricades donc action !
Cet excellent jeu produit par l’association « La folie douce » et créé par Dulcio Vitale et François Nédelec, s’inspire pour ses illustrations d’affiches de l’atelier des Beaux-arts de 68.
A jouer avec une bande son des tubes de l’époque….
Si autour d’une table de jeux vous entendez les joueurs parler de « gros tas », de « pondeuse météo », de « barge », de « vedette » ou de « crabe », ils ne sont pas en train de parler en terme grossier de la gente féminine mais ils s’affrontent autour d’une partie de « Full Metal Planète».
Vers l’infini et haut delà…
Ce jeu français de pure stratégie de 1988, on le doit à l’imagination de Gérard Delfanti, Gérard Mathieu et Pascal Trigaux. Il a été édité par la société Ludodélire.
Chaque joueur agissant pour un conglomérat débarque sur une planète à la tête d’un astronef contenant le même nombre de pièces (chacune ayant une fonction particulière) pour y récolter un maximum de minerai et en ramenant un maximum de pièces.
Sur la plage ensoleillée…coquillages et minerai…
La planète (le plateau de jeu) constituée de terrains de différentes nature (montagnes, terre ferme, marais à dominante terrestre ou maritime, ou marine). Les cases de marais changeront de nature en fonction de l’évolution des marées (haute, normale ou basse) ; ainsi une case marais à dominante eau sera : eau à marée normale, eau à marée haute et terre à marée basse) et inversement pour les cases marais à dominante terre.
Pas (trop) de place au hasard
A chaque tour, chaque joueur aura 3 minutes pour utiliser ses points d’actions (15) pour déplacer ses pièces, ramasser du minerai, créer de nouvelles pièces et attaquer pour capturer ou détruire une pièce adverse.
Il est possible d’économiser des points actions pour les utiliser le moment venu pour attaquer ou riposter.
Une équipe de choc
Chaque pièce a des capacités spécifiques comme au jeu d’échecs :
La pondeuse météo peut prévoir la météo du tour suivant, transformer du minerai en nouvel engin ;
Les chars, vedettes, et gros tas seront vos troupes d’attaque ou de défense ;
Les crabes à la récolte des minerais ;
Les barges et les pontons vous permettront de vous déplacer.
Votre astronef est votre pièce majeure (nécessaire pour repartir au 21ème ou au 25ème tour) mais elle est vulnérable aux attaques ou/et à sa capture de la part de vos adversaires qui ne laisseront pas passer cette opportunité si elle se présente.
Nous, on l’adore !
Ce « must » du jeu de stratégie sur plateau dispose de la possibilité d’un plateau modulaire et de la possibilité de jouer avec une variante avec 2 astronefs, à condition de disposer de 2 boîtes de jeu (une petite pensée émue pour Daoud).
Full Metal Planète est vraiment une perle dans l’univers ludique qui n’a malheureusement jamais été réédité…
Une adaptation informatique a été faite en jeu pour PC, voici une petite vidéo dénichée sur Youtube en guise de présentation.
Nouvelle critique de jeu et ce mois-ci, nous allons parler d’un jeu de plateau pour les petits ! C’est parti pour « Potions Mathématiques » de chez Placote.
Placotons un peu avant…
Placote est une sous-compagnie des Editions Passe-Temps, le plus gros éditeur québécois de matériel scolaire dit « complémentaire ». Placote a vu le jour en 2016, mais s’avère très productif. Si cet éditeur a choisi le nom de « Placote » c’est parce que cela signifie « parler » en langage courant et pour mettre en valeur l’interaction parent-enfant au cœur de leur approche ludique. Placote se positionne d’emblée comme un éditeur de jeux haut de gamme et éducatifs. D’ailleurs la mention « développement cognitif » est bien visible sur toute la facette de la boite…
Aujourd’hui, on cuisine !
Nous allons nous intéresser à l’un des derniers de la gamme, à savoir « Potions Mathématiques ». C’est un jeu pour les enfants de 3 à 6 ans et pour 2 à 4 joueurs. Le temps des parties est variable, 5 minutes au plus cours. Le jeu va nous plonger dans l’univers des sorciers et de préparations magiques, visant à créer des effets pour changer l’apparence du préparateur… « Transforme-toi en apprenti sorcier, sors ton grimoire et suis bien la recette de potion ! Pour y arriver, tu devras bien compter. Lorsque tu auras terminé, tu pourras partager ton drôle de mélange avec tes amis testeurs : la chauve-souris, le hibou, le serpent et l’apprenti magicien… Tu verras, ça leur fera de l’effet ! Mais n’aie crainte, ce sera temporaire ! Potions mathématiques est conçu pour aider les enfants à apprendre à compter et à reconnaitre les nombres écrits de 1 à 10. »
Une banane pourrie, 2 yeux de chauve-souris, et avec ceci ma p’tite dame ?
L’éditeur ne nous a pas menti, le premier constat lorsqu’on à la boite entre les mains, c’est que nous avons du beau matériel. La boite du jeu devient un chaudron à potion et chaque élément du jeu est d’une qualité rare et soignée. De la carte au jeton, en passant par le livre de recette, tout est là pour que le jeu puisse être manipulé par les plus petits et les moins soigneux. On voit que le matériel est robuste et prévu pour durer dans le temps… Le petit frère, ses cadets et les générations suivantes pourront jouer avec, sans nul doute.
Règles en 30 secondes chrono
Les règles sont d’une simplicité incroyable, et c’est tant mieux ! Pouvoir expliquer les règles à un enfant de 3 ans, n’est pas toujours simple ! Encore une fois, c’est parfaitement adapté au public visé. Le principe est simple, pour concocter sa potion magique, l’enfant (avec l’aide d’un parent) va suivre la recette du carnet, une fois les ingrédients mis dans le chaudron (et avec un peu de mise en scène faite par l’adulte qui l’accompagne), on retourne la carte du sorcier que nous avions préalablement installé pour voir quel effet notre potion a eu sur lui. Le fait d’avoir à dénombrer des ingrédients farfelus comme des bananes pourries et des chaussettes qui puent les motive sans doute dans leur apprentissage et amusera petits et grands.
Mécanique ludique, quand tu nous tiens…
On l’a déjà dit, c’est simple, bien pensé et bien adapté pour son public. L’éditeur visant à ce que le jeu soit joué dans une relation « parent-enfant » ou adulte-enfant est clairement là, et nécessaire. Pour le coup, difficile d’imaginer de « p’tits bouts de choux » de 5 ans, se disant, on va faire une partie tout seul… Comme je le mentionne plus haut, le fait que l’adulte qui accompagne la partie (ou joue !) se doit de faire un peu de mise en scène en rajoutant une grosse cuillère, par exemple, pour remuer la potion ou pour signifier à quel point les ingrédients peuvent être des choses dégoutantes. Le jeu propose plusieurs niveaux de difficulté, au nombre de 4, pour accompagner l’enfant dans son développement. Mais attention, néanmoins ! Nous sommes clairement sur du « jeu éducatif » et moins « ludique » au sens propre, à comprendre « divertissement » pur et dur. Nous sommes devant un objet éducatif, masqué derrière un jeu, ce n’est pas un reproche en soi, utilisé le jeu comme outil éducatif n’est pas nouveau. En comparaison, un jeu de chez Haba pour le même public aura un aspect, de prime abord, plus divertissant qu’éducatif, même si son but serait le même…
A la maison ou à la ludo ?
Donc pas de doute, « Potions Mathématiques » c’est un bon produit, un très bon jeu éducatif. L’éditeur prend son public (quel que soit son âge) au sérieux et c’est agréable ! Entre la qualité du produit, l’aplomb de l’éditeur, jusqu’à la vidéo de présentation du jeu sur YouTube faite par une orthophoniste qui travaille chez eux, on se sent « rassuré » face à d’autres ersatz de jeux qui nous vendent du développement de l’enfant à tout va, avec 2 cartons et 4 bouts de ficelle…
La question que nous nous sommes posés en testant le jeu, c’est sa place. Et bien oui, avec ses énormes mentions « développement cognitif », cette règle de plusieurs pages dont la quasi intégralité est là pour donner des explications et des repères face au développement de l’enfant, je ne suis pas sûr que ce jeu trouvera sa place dans les étagères des familles. En revanche, sa place est assurément dans les ludothèques et autres établissements qui accueillent les enfants. Avoir ce jeu dans une salle de classe me paraît beaucoup plus judicieux. On pourrait rajouter à ça, le prix, qui oscille entre 35€ et 40€, justifié au vue de la qualité du matériel, mais peut-être un peu cher pour « Papa-Maman ». Mais comment en vouloir à l’éditeur (et d’ailleurs c’est son but premier que de faire du matériel complémentaire scolaire) que de vouloir nous proposer un joli jeu, costaud, à jouer à l’école ou au centre loisirs…
Pour finir, et si vous n’aviez pas déjà compris, nous au Conservatoire du Jeu, on valide avec un grand oui les potions mathématiques de chez Placote et sommes bien contents d’avoir ce jeu sur nos animations…
Ce mois-ci, avec notre critique nous retombons dans le jeu vidéo avec un titre « tout beau, tout chaud » issu du « canon Star Wars » : Jedi Fallen Order ! Dans sa version Playstation 4.
Un Nouvel Espoir (#titreoriginal)
Sortie internationale en Novembre 2019, attendu par certain comme le Messie de la licence vidéo ludique, par d’autre comme l’énième « vilain canard » de chez Disney, « Star Wars – Jedi Fallen Order », fût un succès tant par la critique, que par le public. 16/20 chez Jeuxvidéo.com et 7/10 chez Gamekult, pour ne citer qu’eux… Il est développé par Respawn Entertainement (Titanfall et Apex Legends) et édité par EA Games.
Et quand 800 ans, comme moi tu auras…
Avant même de commencer, je suis content. C’est bête, mais content comme à chaque fois que j’ai un nouveau jeu sur la licence Star Wars… J’ai adoré « Le Pouvoir de la Force », j’ai platiné les « Rogue Squadron » et « Rogue Leader », et le « Rebellion », tu te souviens le Rebellion ?… Malheureusement, ces dernières années, il faut bien avouer que je suis plutôt déçu des sorties, je n’ai pas réussi à adhérer à « Battlefront » et pourtant… Et pourtant, on me propose enfin, une aventure solo, sans microtransaction (ce n’était pas arrivé depuis 2013 dans la licence), de l’action/aventure à la troisième personne et en plus, et en plus… JE SUIS UN JEDI !!! Alors, oui, j’ai des attentes et oui, j’ai un a priori positif sur ce que je vais tester…
Ta-ta-ta-tiiiiin Tin Tin-tin-tin TIN !
Allez c’est parti, on lance le jeu ! Le logo Lucasfilm passé (et les autres), la musique démarre, du vrai Star Wars, mais avec des nouveaux morceaux, on lance la partie solo (y a comme un jeu de mot là ?) et là, première impression : c’est beau ! Tous les codes de la licence sont là, et sont tellement bien là qu’en un coup d’œil on arrive à deviner dans quelle période de la saga on se trouve (entre l’épisode 3 et 4). Ça nous montre du Star Wars, ça nous fait entendre du Star Wars, ça nous parle Star Wars, fichtre ! Même le goût ! Enfin, non pas le goût, mais en fait si ! Bon voilà, ma crise de fan de la licence est passée, je peux commencer à voir ce que ça donne…
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine… Mais sans Spoil !
« Cal Kestis est un ancien padawan qui vit désormais dans la clandestinité, après avoir survécu à l’Ordre 66 décrété par l’empereur Palpatine et la grande purge de l’ordre Jedi qui s’est suivie. Désormais reconverti en ferrailleur sur la planète Bracca, son existence finit toutefois par être de nouveau bouleversée lorsque les Inquisiteurs impériaux, chargés de traquer et d’éradiquer les derniers Jedi, finissent par retrouver sa trace… ». Voici donc notre trame de départ, et franchement, c’est vendeur ! Pour peu qu’on aime les Jedis dans Star Wars, on se demande toujours s’il n’y a pas eu quelques survivants à l’ordre 66. Mais il faut avouer que la traque que l’Empire mène contre les Jedis entre l’épisode 3 et 4 est un vivier à création de scénarios incroyables… L’histoire va évidemment se corser au fil du jeu pour nous laisser voir toutes les subtilités des personnages constituants cette aventure. Et même si dans les premières heures de jeu, on sent comme un goût d’inachevé (personnages peu creusés ou avec beaucoup de zones d’ombres, début de scénario ultra-classique, voir « moyen-moyen » par moment) c’est pour mieux nous laissés nous immergés dans cet opus en (re)découvrant les souvenirs de notre personnage principal. Il est évidement accompagné d’un petit droïde baptisé BD-1 qui ne peut vous faire que craquer (c’est sûrement pour ça qu’il est là ?).
La revanche des Jedis
L’histoire et l’ambiance sont donc là ! Venons maintenant à la prise en main ! Oups, j’ai oublié un détail majeur, ce n’est pas juste un jeu action/aventure, c’est un Métroidvania ! Et ça (au moins sur le papier) c’est top ! On se retrouve avec un jeu au Level Design soigné avec une belle variété de décors et d’adversaires. Ma première « accroche » avec le jeu a été avec la carte. Un effet holographique star wars et certes, très immersif, mais sa lecture n’est pas toujours au top, enfin on s’habitue. Bien pensé néanmoins, les zones inexplorée de la carte scintille sur celle-ci comme des médicloriens dans un bocal (eh oui ! pourquoi pas !). Vous suivez votre personnage de planète en planète, chacune ayant son « style » bien connu des joueurs (glace, lave, forêt…). Assez vite, on se rend compte que malgré un joli jeu « Star Wars », nous sommes en train d’utiliser des mécaniques bien huilées d’ « Uncharted, » « Assassin’s Creed » ou encore « God of War… » Mais, même si certaine partie du Gameplay sont presque calquées sur ces jeux, cela n’enlève rien au charme de ce titre. Et puis, finalement, si ces mécaniques fonctionnent si bien, autant les utilisées…
Je vous aime, je sais…
Et Fallen Order, continue de nous surprendre au fil des niveaux, nouvelles compétences pour votre personnage ou votre robot, l’obligation de devoir « jouer avec la physique » dans certaine zone du jeu pour pouvoir avancer… Quelques énigmes, rien de vraiment méchant, de toute façon le jeu vous propose de vous donner un indice en moins de 15 secondes… On est devant un titre qui est bien rythmé et à vrai dire, on « se sent Jedi » au fur et à mesure que le jeu avance… J’ai pourtant eu du mal à trouver ma place dans les différents niveaux de difficultés proposés, mais on peut faire la modification à tout moment… L’IA du jeu est intéressante, les ennemis vous tendent des embuscades régulièrement et plus la difficulté est élevée, plus ils sont malins. Le jeu propose un système d’expérience pour faire évoluer votre personnage en achetant des nouvelles compétences, encore rien d’original ici, mais le système a fait ses preuves et fonctionne vraiment bien avec le titre…
J’irai faire un tour du côté Obscur…
Tout n’est pas rose non plus ! On peut reprocher au jeu des temps de chargement relativement longs et quand même l’air de rien, pas mal de bugs… Un peu comme si le jeu avait manqué de finition par moment… Certaines phases de jeu peuvent s’avérer un peu fastidieuses comme le retour au vaisseau après chaque fin de mission, où l’on doit parcourir une partie du chemin à l’envers, en pensant à ouvrir les raccourcis pour notre prochaine venue (Metroidvania oblige !). Et puis comme « un peu tout le monde qui a parlé de ce jeu », il y a le système de collecte que je n’ai pas encore évoqué. Effectivement, vous aurez bon nombre de coffres, d’échos de la Force ou de « choses » à scanner… Principalement les coffres dans lesquels vous trouverez de quoi customiser votre sabre laser, votre droïde, votre poncho et votre vaisseau. C’est skins sont toujours plus sympas à collecter que les statuettes ou reliques d’Uncharted, mais on regrette vraiment qu’avec la quantité de possibilité pour le sabre-laser, aucune idée n’ait été trouvée pour faire évoluer notre Gameplay selon les assemblages…
Episode 3,5 ?
La durée de vie de ce Fallen Order a été particulièrement critiquée. Personnellement, je la trouve plutôt correcte à côté de pas mal d’autres titres. Evidemment, le principe de collecte et de pourcentage de planète explorée nous incitent à vouloir en quelque sorte « platiner » le jeu. Soyons franc, soit vous avez un coup de cœur pour ce titre, et il se prête parfaitement à être fait à 100%, ou bien vous êtes conscients que cette collecte n’est là que pour rallonger de quelques heures la durée de vie du titre…
En conclusion, nous pouvons allégrement dire que ce jeu est un très bon Star Wars en solo, et que cela fait du bien d’en retrouver un… Mais qu’il repose sur les acquis du jeu vidéo de cette dernière décennie, et n’a rien de novateur. Sans avoir la prétention de donner une note à ce titre, je vous invite à aller tenter l’aventure… Et pour peu que, comme moi, Star Wars soit un univers qui vous plaise, fichtre alors, n’hésitez pas une seconde, vous prendrez une bonne dose de ce que vous aimez…