On a testé pour vous « Mario Odyssey » sur Nintendo Switch

SUPER JEU OU OVERHYPE ?

Il est là ! Depuis quelques semaines (ou quelques mois au moment où cet article sera publié), le dernier Mario est arrivé : Mario Odyssey !

Attendu comme le messie, certains d’entre vous ont peut-être même acheté la Switch de Nintendo spécialement pour jouer avec notre célèbre plombier…

 

QUOI DE NEUF DOCT.. PLOMBIER ?

Voici donc notre Mario, presque « national », de retour. Et pour ce nouvel opus, Mario se retrouve une fois de plus dans la même galère que d’habitude. Sa chère Peach, s’est faite enlever par Bowser (étonnant, non !?). Pourtant cette fois-ci, le grand méchant est bien décidé à réussir son coup, il veut l’épouser ! Mario ne va pas attendre dans son coin en se tournant les pouces… Après que Bowser lui ai mis « la misère » dans l’intro du jeu et déchiré sa casquette, nous découvrons, outre le fait que Mario ne souffre pas de calvitie, un nouveau personnage : Cappie !

Cappie est une sorte de chapeau intelligent, qui lui aussi s’est fait kidnapper sa chérie, car elle n’est autre que le diadème de Peach pour son mariage.

Alors au boulot ! Nous allons devoir pourchasser Bowser à bord de l’Odyssey, le vaisseau de Cappie, à travers plusieurs mondes autour du globe.

 

PRISE EN MAIN

Pour le coup, pas grand-chose à dire (ou à redire) sur la prise en main et le gameplay de ce nouvel opus. On y retrouve beaucoup de « réflexes » des autres Mario! Les Joycons de la Switch se prêtent très bien à  ce jeu de plateforme. Un gameplay nouveau avec « Cappie », nous permet de l’utiliser comme projectile, mais surtout de « posséder » ou « chapimorphoser » les ennemis pour les contrôler et utiliser leurs facultés spéciales. Des phases de jeu en 2D viennent agrémenter le tout, comme des phases de jeu nostalgiques, très sympathiques…

 

ELLE DESCENDAIT DE LA MONTAGNE…

L’essentiel du jeu va résider dans la quête des lunes. Durant la partie « scénario », un certain nombre est nécessaire pour passer de monde en monde. Ensuite, le jeu se transforme en grande collecte des lunes pour être véritablement fini. Et c’est peut-être là le problème… Personnellement, j’étais enchanté de l’idée d’un nouveau Mario. J’avais adoré les deux « Mario Galaxy » sur Wii et adoré le « Mario Sunshine » sur GamCube mais là, quelque chose n’y est pas…

 

MARIO LEGO OU LEGO MARIO ?

Deux points ont vraiment gâché mon plaisir. Tout d’abord, les différents mondes et leurs thématiques trop souvent décevantes. Le Monde de la Cuisine (déjà très critiqué) est effectivement un univers grand, long et pas très intéressant. Alors qu’à contrario, le Monde des Nuages ou de la Désolation sont quant à eux beaucoup, beaucoup trop courts…

On pourrait citer à la volée, un Monde Perdu pas assez fouillé, un Monde la Lune trop vide, un Monde des Chapeaux trop petit… A vrai dire, sorti du Monde des Chutes, des Sables et de la Ville, le reste m’a paru bien fade… Néanmoins, une vraie belle surprise avec Donkey City, gros pari selon moi pour Nintendo, d’intégrer ce « Manhattan » et ses habitants dans un Mario. On a l’impression, en parcourant les mondes de Mario Odyssey, que les équipes de développement ont eu chacune un des mondes à faire sans avoir connaissance d’une « cohérence globale ». Même si le gameplay est le même d’un monde à l’autre, même s’il y a des lunes qu’on récupère de la même façon dans chaque monde (ex : les courses), les niveaux ne sont pas assez « raccords » les uns aux autres.

Mais si la « déco » des mondes avait été le seul problème…

Le deuxième point est la fameuse collecte des lunes (l’essentiel même du jeu). Elle s’est révélée fastidieuse et trop souvent facile. Alors oui, il y a des lunes difficiles à obtenir (trop peu), oui, je sais que l’idée est de pouvoir trouver une lune en 5 minutes en sortant sa Switch dans le bus ou le métro, ou que le benjamin de la famille puisse lui aussi, s’amuser avec ce jeu familial, mais… j’avais entendu pas mal de critiques dire que Mario Odyssey commençait vraiment une fois le scénario terminé. Pour moi, ce qui a commencé à ce moment-là, c’est ni plus, ni moins, qu’un jeu Lego. Oui, un « vulgaire » jeu de collecte, décevant et répétitif à souhait…

« -Fichtre ! Ce n’est pas un jeu Lego que j’ai acheté, c’est un Mario, non !?

– Non. »

J’aime « poncer » mes jeux, mais en l’occurrence, j’avoue que récolter les 1000 lunes du jeu ne pas donner envie, à vrai dire j’ai bien tenté, mais j’ai craqué arrivé à 650…

 

SUIS-JE UN VIEUX CON ?

Je suis moi-même étonné que ce Mario ne m’ait pas enchanté. Trop attendu ? Personnellement, je l’ai fait après « Zelda – Breath of the Wild » et lui avoir cédé presque 200h de jeu, mauvais timing ?

A chaque fois que je lançais une session de Zelda, j’étais surpris, émerveillé et pour le coup, encouragé à toujours jouer plus… Mario lui, a eu tellement de mal à me garder accroché…

 

POUR CONCLURE

Bon, vous l’aurez compris, j’ai été déçu ou frustré avec Mario Odyssey. Pour des raisons « garantie sans spoils », je ne suis pas rentré dans le détail du scénario qui n’est pas toujours très bon non plus. On gardera quand même quelques bons souvenirs de ce Mario, mais je doute de le ressortir dans quelques années comme j’ai pu faire récemment avec le « Sunshine »…

On pourrait me reprocher de ne pas avoir fait de rapprochement entre Mario Odyssey et Mario 64, et effectivement, peut être que Mario Odyssey est LE successeur du 64 plutôt que la « suite » des épisodes que Nintendo nous a proposé sur ses deux dernières machines…

Restons bons joueurs néanmoins, Mario restera mon plombier préféré, pis en plus, il m’envoie ses factures plus rapidement que Tonio, mon plombier habituel, faudrait juste voir si la boîte du jeu débouche mes tuyaux de salle de bain…

Tigres Volants : Blaster et Rock&Roleplay

Préparez vos pistolets laser, vos vibrolames et vos combinaisons moulantes, parce qu’on s’attaque à du très lourd !

Tigres Volants, c’est un jeu de rôles de science-fiction écrit par le suisse Stéphane Gallay dans lequel les joueurs sont invités à voyager dans un univers déjanté.

D’abord paru 1990 et 1992 en édition amateur, il a été par la suite édité par 2d Sans Face en 2006.

Après quelques soucis de distribution, le jeu est à nouveau disponible à la vente depuis peu, et ça, c’est bien ! De plus, le jeu possèdent plusieurs extensions permettant de faire durer le plaisir…

L’action se passe dans la Sphère, un espace de 250 années lumières de rayon sur lequel a régné pendant près de dix milles ans un peuple du nom d’Eldars. Ces êtres pouvant vivre plusieurs millénaires étaient originaires de la Terre, mais sont partit avant la dernière glaciation.

Ils sont revenus alors que les humains ont connu plusieurs guerres mondiales et bactériologiques. Le monde dans lequel les joueurs vont progresser est la conséquence de la rencontre entre ces deux peuples.

Alors, qu’est ce qu’on peut jouer et faire jouer ? Absolument tout ! Que ce soit sur terre ou dans l’espace, vous trouverez toujours le moyen de créer un scénario intéressant, tant le background de l’univers et ses conditions géopolitiques sont bien développés.

Il existe également des livres de campagnes, la Bibliothèque Tachyionique entre autres, idéals en cas de panne d’inspiration.

De plus, les joueurs auront un grand choix d’archétypes de personnages, puisque, ils peuvent faire tout et n’importe quoi. Que ce soit le contrebandier à la Han Solo, le scientifique fou, la cambrioleuse sulfureuse, en passant par le mutant aux pouvoirs mentaux surpuissants.

Le système de jeu est assez simple, il suffit d’un dé à vingt faces et de ne pas avoir peur de quelques calculs mentaux !

Ce qui en fait également la richesse, c’est le grand nombre de compétences présentes : plus de 70 ! Des compétences allant des armes lourdes au chant ou au théâtre. Cela permet aux joueurs de façonner leurs personnages comme ils le désirent, et de créer un groupe hétéroclite et unique.

Petit bémol pour les amateurs d’aléatoire, la création personnage ne laisse pas grande place au hasard, tout sera question de choix de carrières et d’environnement culturel. Ce sont ces choix qui détermineront le profil du personnage.

Tigres Volants se joue dans une ambiance fun et dans un monde futuriste délirant et décomplexée qui ravira autant les bourrins amateurs d’explosions que les fans de roleplay et de diplomatie.

Vous pourrez retrouver toute la gamme sur le site officiel: https://www.tigres-volants.org/

Tyranny : Le retour du Baldur’s Gate Like

Vous êtes fan de Baldur’s Gate, ou de jeux de rôles en général, et vous désespérez de trouver un jeu qui satisfasse vos attentes ? Alors ce jeu est fait pour vous…

Développé par Obsidian Entertainment et sortit le 10 novembre 2016, Tyrrany est un jeu de rôle en vue isométrique à la manière des grands classiques du genre, dans la lignée de Pillars of Eternity, un autre rpg isométrique développé par Obsidian Entertainment, qui avait déjà accouché de Fallout: New Vegas, South Park: The Stick of Truth ou encore Star Wars: Knights Of The Old Republic, autant de jeux dont la réputation n’est plus à faire…

Dans le monde de Terratus, un tyran du nom de Kyros aux pouvoirs surpuissants veut étendre son empire sur le monde entier. Il ne reste qu’une parcelle à conquérir, et il compte bien s’en emparer.

Mais alors quel est votre rôle ? Un jeune héros qui devra combattre les troupes d’un vilain tyran au péril de sa vie pour sauver son pays ? Nenni. Vous êtes la main exécutrice de Kyros, un des personnages les plus importants de l’empire, un scelleur du destin, chargé de faire régner sa loi sur les Tiers, dernier pays encore libre.

Un jeu où on joue le méchant ! Alors, serez vous un monstre impitoyable assoiffé de sang ou un conquérant digne et juste ? C’est à vous de choisir.

Tout vos choix, que ce soit pendant la création de votre personnage, ou en jeu, auront de gros impacts sur le monde qui vous entoure, sur la réputation que vous aurez auprès des différentes factions et sur les options de dialogues qui vous seront proposées.

Avec un système de combat assez dynamique, même si vous risquez de mettre le jeu en pause régulièrement pour régler tout les détails de la bataille, le jeu met tout même un point d’honneur à la narration. Il ne faut donc pas avoir peur de lire beaucoup de dialogues, le monde de Tyranny étant très bien développé, et il faudra faire très attention à tout ce que vous direz.

Le jeu propose d’ailleurs en début de partie différents modes de difficultés, dont un mode histoire, où les combats n’ont pas grande importance, et où l’histoire du jeu passe avant le gameplay.

Obsidian Entertainment avait déjà frappé un grand coup dans le monde du rpg isométrique avec Pillars of Eternity en 2015, et il recommence avec Tyranny. Une société de développement à surveiller de près pour tout fan du genre.