Ce mois-ci au Conservatoire du Jeu, on s’attaque à Jaipur, Petit jeu de plateau pour 2 joueurs, édité par Space Cowboy ! On a testé la seconde édition de 2019 et on vous dit ce que l’on en pense…
Pour Qui ? Pour Quoi ?
Jaipur est un jeu pour 2 personnes. On peut y jouer à partir de 10 ans, mais il reste très intéressant même pour les adultes ! C’est un jeu de réflexion avec plusieurs possibilités de jouer pour gagner. Suivant la stratégie de votre adversaire, vous devrez faire évoluer votre tactique ! Vous pourriez facilement perdre face à un enfant si vous prenez l’habitude de jouer contre un adulte…
Quel est le but du jeu et comment se joue-t-il ?
Vous aimez voyager, troquer, et les jeux de réflexion ? Ce jeu est pour vous ! Le but du jeu est de devenir le marchand de Maharaja le plus riche. Pour cela, il vous faudra amasser, récolter et troquer des marchandises sur le marché, puis les vendre pour des roupies. Vous aurez entre vos mains des cartes qui représenteront des marchandises et sur la table un marché et des roupies représentées par des diamants, de l’or, de l’argent, du tissu, des épices et du cuir. À chaque tour de jeu vous aurez le choix entre prendre des marchandises ou en vendre. Mais attention ! Jamais les deux à la fois ! La partie se termine quand l’une des ressources qui représentent les roupies est vide.
Comment se présente le jeu ?
Deux éditions du jeu existent. Le premier paru en 2009, et le second sorti en 2019. Leurs différences ? Les dessins sur les cartes et jetons. Sur la première édition les chameaux sont dessinés en entier et sur une des cartes et seulement une un nain-nain se cache sur le dos du chameau. Petit détail que je trouve personnellement mignon. Dans votre boite de jeux vous aurez donc des cartes représentant des marchandises et des chameaux. Des jetons où les marchandises sont représentées d’un côté et les roupies de l’autre. Des jetons bonus et des sceaux d’excellence.
Points positifs du jeu ?
C’est une petite boite avec peu de matériel, donc facilement transportable pour les vacances et longs voyages. Des règles faciles à comprendre et à assimiler et plusieurs façons de gagner, donc difficile de s’en lasser. Temps de jeu : 30 minutes c’est donc assez rapide pour les plus jeunes et pour prendre plusieurs revanches ! C’est un jeu pour deux personnes, toujours agréable quand on n’a pas trop d’amis sous la main…
Points négatifs du jeu ?
Je trouve dommage que certains détails aient été supprimés dans les dessins sur la nouvelle édition. Un petit sac dans la boite aurait été le bienvenu pour un transport du jeu encore plus facile…
Bon à savoir !
Ce jeu existe aussi en version digitale sur IPhone et androïd. Certains orthophonistes utilisent ce jeu avec leurs clients afin de développer la réflexion.
En Conclusion
Ce jeu est vraiment pratique pour les voyages. Je le trouve intéressant pour tous les âges grâce aux nombreuses possibilités de stratégies. Les règles sont vraiment simples et rapides à comprendre. Les points négatifs ont été difficiles à trouver car je ne vois pas forcément de négatif dans ce jeu… Il est intéressant de voir l’évolution des joueurs (et de leurs tactiques) au fur et à mesure des parties.
Vous aurez compris, pour nous, Jaipur c’est validé !
« A Quoi Qu’on Joue ? » est notre émission de radio mensuelle sur BacFm ! Tous les mois, retrouvez l’actualité ludique du Conservatoire du Jeu, mais également un invité en interview ! Pour cette émission du mois de Novembre 2020, je reçois Marion Loisy, représentante du Petr Val de Loire à l’initiative du projet
« A Quoi Qu’on Joue ? » est notre émission de radio mensuelle sur BacFm ! Tous les mois, retrouvez l’actualité ludique du Conservatoire du Jeu, mais également un invité en interview ! Pour cette émission du mois de Octobre 2020, je reçois Téo Picot, élève au Lycée et concepteur de jeux pour mobile, de Nevers.
Dans un contexte de manifestations étudiantes et lycéennes le Vendredi 10 Mai 1968 sera « La nuit des barricades ».
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En 1980, sort dans les boutiques de jeux spécialisées, une petite boîte blanche illustrée d’une barricade avec des C.R.S. derrière, retraçant sous forme de jeu cette « nuit ».
Comment ne pas revivre ces affrontements.
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Ce jeu de style « wargame » fait s’opposer un joueur « jeunesse en révolte » à un joueur « tenant de l’ordre ».
Le but du jeu est pour le joueur « jeunesse » de tenir 12 heures en mobilisant lycées et facultés, pour le joueur « policier » d’arrêter les meneurs avant qu’ils ne « contaminent » trop d’étudiants. Une horloge tient lieu de décompte de tour de jeu.
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Sur le plan stylisé du quartier latin les joueurs vont donc se poursuivre, s’affronter et résoudre ces combats à l’aide de lancers de dés comme dans un wargame classique.
Des cartes pour chaque camp (5) viennent interagir dans le déroulement de la partie.
Une partie dure environ 45minutes. Avec les règles avancées, pas de lancers de dés, place à la stratégie ; plus on est nombreux plus on tient le pavé. Il y aura alors l’utilisation de plus de cartes pour les deux camps pour tenter de débloquer une situation délicate. Avec cette variante il faudra compter plusieurs heures de jeu.
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Des variantes existent pour 3 ou 4 joueurs. Il y aura 1 joueur policier, les autres joueurs seront des « jeunes » qui devront coordonner leurs actions. Attention les parties peuvent devenir très longues si l’inaction est de mise…mais c’est La Nuit des Barricades donc action !
Cet excellent jeu produit par l’association « La folie douce » et créé par Dulcio Vitale et François Nédelec, s’inspire pour ses illustrations d’affiches de l’atelier des Beaux-arts de 68.
A jouer avec une bande son des tubes de l’époque….
Si autour d’une table de jeux vous entendez les joueurs parler de « gros tas », de « pondeuse météo », de « barge », de « vedette » ou de « crabe », ils ne sont pas en train de parler en terme grossier de la gente féminine mais ils s’affrontent autour d’une partie de « Full Metal Planète».
Vers l’infini et haut delà…
Ce jeu français de pure stratégie de 1988, on le doit à l’imagination de Gérard Delfanti, Gérard Mathieu et Pascal Trigaux. Il a été édité par la société Ludodélire.
Chaque joueur agissant pour un conglomérat débarque sur une planète à la tête d’un astronef contenant le même nombre de pièces (chacune ayant une fonction particulière) pour y récolter un maximum de minerai et en ramenant un maximum de pièces.
Sur la plage ensoleillée…coquillages et minerai…
La planète (le plateau de jeu) constituée de terrains de différentes nature (montagnes, terre ferme, marais à dominante terrestre ou maritime, ou marine). Les cases de marais changeront de nature en fonction de l’évolution des marées (haute, normale ou basse) ; ainsi une case marais à dominante eau sera : eau à marée normale, eau à marée haute et terre à marée basse) et inversement pour les cases marais à dominante terre.
Pas (trop) de place au hasard
A chaque tour, chaque joueur aura 3 minutes pour utiliser ses points d’actions (15) pour déplacer ses pièces, ramasser du minerai, créer de nouvelles pièces et attaquer pour capturer ou détruire une pièce adverse.
Il est possible d’économiser des points actions pour les utiliser le moment venu pour attaquer ou riposter.
Une équipe de choc
Chaque pièce a des capacités spécifiques comme au jeu d’échecs :
La pondeuse météo peut prévoir la météo du tour suivant, transformer du minerai en nouvel engin ;
Les chars, vedettes, et gros tas seront vos troupes d’attaque ou de défense ;
Les crabes à la récolte des minerais ;
Les barges et les pontons vous permettront de vous déplacer.
Votre astronef est votre pièce majeure (nécessaire pour repartir au 21ème ou au 25ème tour) mais elle est vulnérable aux attaques ou/et à sa capture de la part de vos adversaires qui ne laisseront pas passer cette opportunité si elle se présente.
Nous, on l’adore !
Ce « must » du jeu de stratégie sur plateau dispose de la possibilité d’un plateau modulaire et de la possibilité de jouer avec une variante avec 2 astronefs, à condition de disposer de 2 boîtes de jeu (une petite pensée émue pour Daoud).
Full Metal Planète est vraiment une perle dans l’univers ludique qui n’a malheureusement jamais été réédité…
Une adaptation informatique a été faite en jeu pour PC, voici une petite vidéo dénichée sur Youtube en guise de présentation.
Nouvelle critique de jeu et ce mois-ci, nous allons parler d’un jeu de plateau pour les petits ! C’est parti pour « Potions Mathématiques » de chez Placote.
Placotons un peu avant…
Placote est une sous-compagnie des Editions Passe-Temps, le plus gros éditeur québécois de matériel scolaire dit « complémentaire ». Placote a vu le jour en 2016, mais s’avère très productif. Si cet éditeur a choisi le nom de « Placote » c’est parce que cela signifie « parler » en langage courant et pour mettre en valeur l’interaction parent-enfant au cœur de leur approche ludique. Placote se positionne d’emblée comme un éditeur de jeux haut de gamme et éducatifs. D’ailleurs la mention « développement cognitif » est bien visible sur toute la facette de la boite…
Aujourd’hui, on cuisine !
Nous allons nous intéresser à l’un des derniers de la gamme, à savoir « Potions Mathématiques ». C’est un jeu pour les enfants de 3 à 6 ans et pour 2 à 4 joueurs. Le temps des parties est variable, 5 minutes au plus cours. Le jeu va nous plonger dans l’univers des sorciers et de préparations magiques, visant à créer des effets pour changer l’apparence du préparateur… « Transforme-toi en apprenti sorcier, sors ton grimoire et suis bien la recette de potion ! Pour y arriver, tu devras bien compter. Lorsque tu auras terminé, tu pourras partager ton drôle de mélange avec tes amis testeurs : la chauve-souris, le hibou, le serpent et l’apprenti magicien… Tu verras, ça leur fera de l’effet ! Mais n’aie crainte, ce sera temporaire ! Potions mathématiques est conçu pour aider les enfants à apprendre à compter et à reconnaitre les nombres écrits de 1 à 10. »
Une banane pourrie, 2 yeux de chauve-souris, et avec ceci ma p’tite dame ?
L’éditeur ne nous a pas menti, le premier constat lorsqu’on à la boite entre les mains, c’est que nous avons du beau matériel. La boite du jeu devient un chaudron à potion et chaque élément du jeu est d’une qualité rare et soignée. De la carte au jeton, en passant par le livre de recette, tout est là pour que le jeu puisse être manipulé par les plus petits et les moins soigneux. On voit que le matériel est robuste et prévu pour durer dans le temps… Le petit frère, ses cadets et les générations suivantes pourront jouer avec, sans nul doute.
Règles en 30 secondes chrono
Les règles sont d’une simplicité incroyable, et c’est tant mieux ! Pouvoir expliquer les règles à un enfant de 3 ans, n’est pas toujours simple ! Encore une fois, c’est parfaitement adapté au public visé. Le principe est simple, pour concocter sa potion magique, l’enfant (avec l’aide d’un parent) va suivre la recette du carnet, une fois les ingrédients mis dans le chaudron (et avec un peu de mise en scène faite par l’adulte qui l’accompagne), on retourne la carte du sorcier que nous avions préalablement installé pour voir quel effet notre potion a eu sur lui. Le fait d’avoir à dénombrer des ingrédients farfelus comme des bananes pourries et des chaussettes qui puent les motive sans doute dans leur apprentissage et amusera petits et grands.
Mécanique ludique, quand tu nous tiens…
On l’a déjà dit, c’est simple, bien pensé et bien adapté pour son public. L’éditeur visant à ce que le jeu soit joué dans une relation « parent-enfant » ou adulte-enfant est clairement là, et nécessaire. Pour le coup, difficile d’imaginer de « p’tits bouts de choux » de 5 ans, se disant, on va faire une partie tout seul… Comme je le mentionne plus haut, le fait que l’adulte qui accompagne la partie (ou joue !) se doit de faire un peu de mise en scène en rajoutant une grosse cuillère, par exemple, pour remuer la potion ou pour signifier à quel point les ingrédients peuvent être des choses dégoutantes. Le jeu propose plusieurs niveaux de difficulté, au nombre de 4, pour accompagner l’enfant dans son développement. Mais attention, néanmoins ! Nous sommes clairement sur du « jeu éducatif » et moins « ludique » au sens propre, à comprendre « divertissement » pur et dur. Nous sommes devant un objet éducatif, masqué derrière un jeu, ce n’est pas un reproche en soi, utilisé le jeu comme outil éducatif n’est pas nouveau. En comparaison, un jeu de chez Haba pour le même public aura un aspect, de prime abord, plus divertissant qu’éducatif, même si son but serait le même…
A la maison ou à la ludo ?
Donc pas de doute, « Potions Mathématiques » c’est un bon produit, un très bon jeu éducatif. L’éditeur prend son public (quel que soit son âge) au sérieux et c’est agréable ! Entre la qualité du produit, l’aplomb de l’éditeur, jusqu’à la vidéo de présentation du jeu sur YouTube faite par une orthophoniste qui travaille chez eux, on se sent « rassuré » face à d’autres ersatz de jeux qui nous vendent du développement de l’enfant à tout va, avec 2 cartons et 4 bouts de ficelle…
La question que nous nous sommes posés en testant le jeu, c’est sa place. Et bien oui, avec ses énormes mentions « développement cognitif », cette règle de plusieurs pages dont la quasi intégralité est là pour donner des explications et des repères face au développement de l’enfant, je ne suis pas sûr que ce jeu trouvera sa place dans les étagères des familles. En revanche, sa place est assurément dans les ludothèques et autres établissements qui accueillent les enfants. Avoir ce jeu dans une salle de classe me paraît beaucoup plus judicieux. On pourrait rajouter à ça, le prix, qui oscille entre 35€ et 40€, justifié au vue de la qualité du matériel, mais peut-être un peu cher pour « Papa-Maman ». Mais comment en vouloir à l’éditeur (et d’ailleurs c’est son but premier que de faire du matériel complémentaire scolaire) que de vouloir nous proposer un joli jeu, costaud, à jouer à l’école ou au centre loisirs…
Pour finir, et si vous n’aviez pas déjà compris, nous au Conservatoire du Jeu, on valide avec un grand oui les potions mathématiques de chez Placote et sommes bien contents d’avoir ce jeu sur nos animations…
« A Quoi Qu’on Joue ? » est notre émission de radio mensuelle sur BacFm ! Tous les mois, retrouvez l’actualité ludique du Conservatoire du Jeu, mais également un invité en interview ! Pour cette émission du mois de Octobre 2020, je reçois Téo Picot, jeune concepteur de jeux mobiles.
« A Quoi Qu’on Joue ? » est notre émission de radio mensuelle sur BacFm ! Tous les mois, retrouvez l’actualité ludique du Conservatoire du Jeu, mais également un invité en interview ! Pour cette émission du mois de Septembre 2020, je reçois Anne-Sophie du Musée de la Faïence et des Beaux Arts de Nevers.
Ce mois-ci, avec notre critique nous retombons dans le jeu vidéo avec un titre « tout beau, tout chaud » issu du « canon Star Wars » : Jedi Fallen Order ! Dans sa version Playstation 4.
Un Nouvel Espoir (#titreoriginal)
Sortie internationale en Novembre 2019, attendu par certain comme le Messie de la licence vidéo ludique, par d’autre comme l’énième « vilain canard » de chez Disney, « Star Wars – Jedi Fallen Order », fût un succès tant par la critique, que par le public. 16/20 chez Jeuxvidéo.com et 7/10 chez Gamekult, pour ne citer qu’eux… Il est développé par Respawn Entertainement (Titanfall et Apex Legends) et édité par EA Games.
Et quand 800 ans, comme moi tu auras…
Avant même de commencer, je suis content. C’est bête, mais content comme à chaque fois que j’ai un nouveau jeu sur la licence Star Wars… J’ai adoré « Le Pouvoir de la Force », j’ai platiné les « Rogue Squadron » et « Rogue Leader », et le « Rebellion », tu te souviens le Rebellion ?… Malheureusement, ces dernières années, il faut bien avouer que je suis plutôt déçu des sorties, je n’ai pas réussi à adhérer à « Battlefront » et pourtant… Et pourtant, on me propose enfin, une aventure solo, sans microtransaction (ce n’était pas arrivé depuis 2013 dans la licence), de l’action/aventure à la troisième personne et en plus, et en plus… JE SUIS UN JEDI !!! Alors, oui, j’ai des attentes et oui, j’ai un a priori positif sur ce que je vais tester…
Ta-ta-ta-tiiiiin Tin Tin-tin-tin TIN !
Allez c’est parti, on lance le jeu ! Le logo Lucasfilm passé (et les autres), la musique démarre, du vrai Star Wars, mais avec des nouveaux morceaux, on lance la partie solo (y a comme un jeu de mot là ?) et là, première impression : c’est beau ! Tous les codes de la licence sont là, et sont tellement bien là qu’en un coup d’œil on arrive à deviner dans quelle période de la saga on se trouve (entre l’épisode 3 et 4). Ça nous montre du Star Wars, ça nous fait entendre du Star Wars, ça nous parle Star Wars, fichtre ! Même le goût ! Enfin, non pas le goût, mais en fait si ! Bon voilà, ma crise de fan de la licence est passée, je peux commencer à voir ce que ça donne…
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine… Mais sans Spoil !
« Cal Kestis est un ancien padawan qui vit désormais dans la clandestinité, après avoir survécu à l’Ordre 66 décrété par l’empereur Palpatine et la grande purge de l’ordre Jedi qui s’est suivie. Désormais reconverti en ferrailleur sur la planète Bracca, son existence finit toutefois par être de nouveau bouleversée lorsque les Inquisiteurs impériaux, chargés de traquer et d’éradiquer les derniers Jedi, finissent par retrouver sa trace… ». Voici donc notre trame de départ, et franchement, c’est vendeur ! Pour peu qu’on aime les Jedis dans Star Wars, on se demande toujours s’il n’y a pas eu quelques survivants à l’ordre 66. Mais il faut avouer que la traque que l’Empire mène contre les Jedis entre l’épisode 3 et 4 est un vivier à création de scénarios incroyables… L’histoire va évidemment se corser au fil du jeu pour nous laisser voir toutes les subtilités des personnages constituants cette aventure. Et même si dans les premières heures de jeu, on sent comme un goût d’inachevé (personnages peu creusés ou avec beaucoup de zones d’ombres, début de scénario ultra-classique, voir « moyen-moyen » par moment) c’est pour mieux nous laissés nous immergés dans cet opus en (re)découvrant les souvenirs de notre personnage principal. Il est évidement accompagné d’un petit droïde baptisé BD-1 qui ne peut vous faire que craquer (c’est sûrement pour ça qu’il est là ?).
La revanche des Jedis
L’histoire et l’ambiance sont donc là ! Venons maintenant à la prise en main ! Oups, j’ai oublié un détail majeur, ce n’est pas juste un jeu action/aventure, c’est un Métroidvania ! Et ça (au moins sur le papier) c’est top ! On se retrouve avec un jeu au Level Design soigné avec une belle variété de décors et d’adversaires. Ma première « accroche » avec le jeu a été avec la carte. Un effet holographique star wars et certes, très immersif, mais sa lecture n’est pas toujours au top, enfin on s’habitue. Bien pensé néanmoins, les zones inexplorée de la carte scintille sur celle-ci comme des médicloriens dans un bocal (eh oui ! pourquoi pas !). Vous suivez votre personnage de planète en planète, chacune ayant son « style » bien connu des joueurs (glace, lave, forêt…). Assez vite, on se rend compte que malgré un joli jeu « Star Wars », nous sommes en train d’utiliser des mécaniques bien huilées d’ « Uncharted, » « Assassin’s Creed » ou encore « God of War… » Mais, même si certaine partie du Gameplay sont presque calquées sur ces jeux, cela n’enlève rien au charme de ce titre. Et puis, finalement, si ces mécaniques fonctionnent si bien, autant les utilisées…
Je vous aime, je sais…
Et Fallen Order, continue de nous surprendre au fil des niveaux, nouvelles compétences pour votre personnage ou votre robot, l’obligation de devoir « jouer avec la physique » dans certaine zone du jeu pour pouvoir avancer… Quelques énigmes, rien de vraiment méchant, de toute façon le jeu vous propose de vous donner un indice en moins de 15 secondes… On est devant un titre qui est bien rythmé et à vrai dire, on « se sent Jedi » au fur et à mesure que le jeu avance… J’ai pourtant eu du mal à trouver ma place dans les différents niveaux de difficultés proposés, mais on peut faire la modification à tout moment… L’IA du jeu est intéressante, les ennemis vous tendent des embuscades régulièrement et plus la difficulté est élevée, plus ils sont malins. Le jeu propose un système d’expérience pour faire évoluer votre personnage en achetant des nouvelles compétences, encore rien d’original ici, mais le système a fait ses preuves et fonctionne vraiment bien avec le titre…
J’irai faire un tour du côté Obscur…
Tout n’est pas rose non plus ! On peut reprocher au jeu des temps de chargement relativement longs et quand même l’air de rien, pas mal de bugs… Un peu comme si le jeu avait manqué de finition par moment… Certaines phases de jeu peuvent s’avérer un peu fastidieuses comme le retour au vaisseau après chaque fin de mission, où l’on doit parcourir une partie du chemin à l’envers, en pensant à ouvrir les raccourcis pour notre prochaine venue (Metroidvania oblige !). Et puis comme « un peu tout le monde qui a parlé de ce jeu », il y a le système de collecte que je n’ai pas encore évoqué. Effectivement, vous aurez bon nombre de coffres, d’échos de la Force ou de « choses » à scanner… Principalement les coffres dans lesquels vous trouverez de quoi customiser votre sabre laser, votre droïde, votre poncho et votre vaisseau. C’est skins sont toujours plus sympas à collecter que les statuettes ou reliques d’Uncharted, mais on regrette vraiment qu’avec la quantité de possibilité pour le sabre-laser, aucune idée n’ait été trouvée pour faire évoluer notre Gameplay selon les assemblages…
Episode 3,5 ?
La durée de vie de ce Fallen Order a été particulièrement critiquée. Personnellement, je la trouve plutôt correcte à côté de pas mal d’autres titres. Evidemment, le principe de collecte et de pourcentage de planète explorée nous incitent à vouloir en quelque sorte « platiner » le jeu. Soyons franc, soit vous avez un coup de cœur pour ce titre, et il se prête parfaitement à être fait à 100%, ou bien vous êtes conscients que cette collecte n’est là que pour rallonger de quelques heures la durée de vie du titre…
En conclusion, nous pouvons allégrement dire que ce jeu est un très bon Star Wars en solo, et que cela fait du bien d’en retrouver un… Mais qu’il repose sur les acquis du jeu vidéo de cette dernière décennie, et n’a rien de novateur. Sans avoir la prétention de donner une note à ce titre, je vous invite à aller tenter l’aventure… Et pour peu que, comme moi, Star Wars soit un univers qui vous plaise, fichtre alors, n’hésitez pas une seconde, vous prendrez une bonne dose de ce que vous aimez…
Un Drôle d’Oiseau Après plusieurs années de développement, Joëlle Robert a sorti son premier jeu de plateau : Le Diamant Masqué ! Elle a rencontré toutes les galères que peuvent rencontrer les créateurs de jeux, et peut-être même plus, tenant compte du fait que c’est là son premier jeu et qu’elle souhaite nous parler d’Arts avec celui-ci. Pari réussi !
Beau Plumage Alors, rentrons un peu plus dans le vif du sujet, enfin, ouvrons la boîte ! Derrière cette boite de jeu sobre, mais néanmoins chatoyante, se cache du beau matériel. On va nous parler d’art et l’esthétique du matériel de jeu est là pour nous le rappeler, c’est beau ! Nos regards de collectionneurs « bi-classé » conservateurs, ont tout de suite remarqué que notre exemplaire faisait partie d’une série limitée à 500 exemplaires (sourire machiavélique, frottage de main, tout ça, tout ça…). De beaux Meeples, des plateaux individuels, de belles cartes illustrées.. C’est parfois un peu bête, mais on est tous pareil, du matos, ça donne envie…
Un Appétit d’Oiseau Quand on lit les règles, les deux premières choses que l’on se dit c’est qu’elles sont simples et claires. C’est assez rare pour le faire remarquer, la rédaction de Joëlle ne laisse pas de place au doute, on sait comment on va jouer… Et une fois la partie commencée, on peut vite envisager une stratégie de jeu… On a le choix des galeries que l’on va visiter (comprendre là, la thématique) et on a le choix du « défi » en choisissant plutôt questions, plutôt le mime ou plutôt dessin…
Petit à petit l’Oiseau fait son nid Nous avions tous franchement peur du quiz. Nous ne sommes pas des spécialistes d’Arts, quelques repères historiques en notre possession et voilà tout… Première bonne surprise, les questions sont à choix multiples, et ben, c’est bien vu ! Le spécialiste retrouvera là le plaisir de jouer sur une thématique connue, le néophyte quant à lui, pourra aussi se servir de sa déduction pour trouver la bonne réponse ! Mieux encore, on a le choix de mimer certaines réponses si on le désire… On peut aussi opter pour une version pictionnary dans certains cas ! Le premier sentiment qui ressort de la partie, c’est l’ambiance conviviale qui se crée autour de la table de jeu…
A vol d’Oiseau Je ne sais pas vous, mais je suis régulièrement frustré lorsque je joue à un quiz, que j’ai la bonne ou la mauvaise réponse, la plupart du temps, je n’ai l’explication qui pourrait aller avec… Le Diamant Masqué, nous offre sur chacune de ses cartes une petite explication ou un « recadrage » historique… Ce qui rend le jeu encore plus intéressant pour peu qu’on ait un minimum de sensibilité avec sa thématique… Et en parlant de thématique, bien fort de constater que Le Diamant Masqué, utilise la sienne à merveille. Déambuler de galerie en galerie, choisir son type de défi, engager des duels avec d’autres joueurs pour leurs prendre leurs Meeples (qui sont les visiteurs de votre galerie). On a là un jeu avec des possibilités à « plusieurs vitesses » ?? J’opte pour amasser des Meeples sur ma culture générale ou sur mes talents de mime, de dessinateur, ou je lance des duels sur les joueurs « moins bons » que moi, pour leur prendre leurs Meeples durement acquis…
Oiseau de mauvaise augure Seul mauvais point à nos yeux, le dernier tour… Il ne se déroule pas comme les autres, et nos esprits ludiques, nous ont bien fait remarquer qu’il déséquilibrait toute la partie en « redistribuant les cartes » ou plutôt les points à ce moment-là…
Prototype du jeu…
Alors !? Oiseau Rare ou Noms d’Oiseaux ? De l’avis général de la table de testeurs, nous avons aimé. Nous avons trouvé le jeu « intéressant » de par sa thématique, alors que de prima bord, nous n’aurions pas opté pour celle-ci. Les mécaniques ludiques, bien que simples et classiques, sont utilisées à bon escient et tout à fait abordables pour le « Tous Public ». La convivialité et l’ambiance durant la partie sont bien dans les critères des fameux « jeux apéro » qui sont tant à la mode. Et malgré cette règle spéciale pour le dernier tour de jeu, nous avons eu envie de rejouer, et l’avons fait ! N’est-ce pas là ce que l’on demande à un jeu, nous donner envie de jouer, de rejouer…. Et après le test de ce jeu, le plus étonnant a été le temps que nous avons passé à en parler entre nous. Nous testons des jeux, qu’ils soient récents ou anciens, toutes les semaines et nous ne dissertons pas aussi longtemps après une partie. Difficile même d’avoir un vrai avis tranché pour certains. Entre les sempiternel « ça change ! », de nombreuses fois est revenu le « bah, on en refait une ! ». Bref, c’est un jeu qui nous a plu !