On A Testé Pour Vous : Metroid Dread sur Switch

Ce mois-ci, avec notre critique, nous retombons dans le jeu vidéo avec ce tout nouveau titre, puisque sorti le 8 octobre 2021 : Metroid Dread.

J’en bavais, j’en bave et j’en baverai…

Avec cette sortie tant attendue, depuis tant d’années, on ne va pas être déçu, autant vous le dire dès maintenant… J’ai connu la licence avec le « Super Metroid » sur Super Nintendo et le retour du jeu « à la 2D » sur cet opus est un régal… Oui bien sûr, j’avais fait « Metroid : Other M » sur Wii, qui mêlait les 2 genres : jeu 2D et FPS, mais là, ce Metroid Dread est très bon ! Il a été développé par le studio Mercury Steam et bien évidement édité par Nintendo. Nous reviendrons sur l’histoire de la licence, on attaque « direct » avec celui-ci et vous allez comprendre pourquoi…

Et c’est Samus qui redémarre !

On reprend tout, là où on l’avait laissé… On reprend le rôle de Samus Aran, après l’épisode « Fusion » sorti en 2002 sur Game Boy Advance. Et ce cinquième opus (de l’histoire principale) va nous plonger de nouveau dans les tréfonds d’une planète glauque de la galaxie… Le pitch : « 20 ans après les évènements de « Fusion », les parasites X semblent avoir disparu. Mais c’était sans compter un message que reçoit la Fédération Galactique indiquant la présence de parasites X sur la planète ZDR… C’est donc Samus qui s’y colle ! »

Nostalgie, quand tu nous tiens !

A peine le jeu démarre, l’écran d’accueil nous reçoit avec une ambiance bien particulière et une musique que l’on connaît bien quand on a déjà joué à la licence. Ce « simple » écran de démarrage donne le ton, la musique est toujours aussi mystérieusement bien et tout aussi effrayante !! Après une cinématique d’intro, on commence à prendre Samus en main, et deux constats sont directement à faire : c’est beau et l’ambiance est du tonnerre ! Le scénario se charge de faire le reste pour ce début de partie, nous sommes là pour enquêter sur cette histoire de parasites, mais également pour savoir ce qu’il est advenu des 7 EMMI (Explorateurs Mobiles Multiformes Interplanétaires), un groupe de robots ultra perfectionnés chargés d’enquêter sur ZDR avant Samus, mais ne donnant plus signe de vie depuis leur arrivée… Et croyez bien qu’ils vont vous mettre la pression ! Ces robots font partie d’une mécanique de jeu très intéressante, ils vous coursent dans les niveaux, vous tuent quasi instantanément lorsqu’ils vous attrapent et vous ne pouvez pas les tuer ! Le jeu ne vous fera guère sursauter, mais mettra vos nerfs à rude épreuve avec des séquences de jeu très très « speed » et ultra-stressantes !

Samus, une fille qui en a dans la combinaison !

Comme je vous l’ai déjà dit, l’ambiance du jeu est vraiment super, musique, effets sonores… Elle reprend les sons et de nombreux thèmes chers à la licence. On a vraiment l’impression de retrouver les sensations de « découverte du jeu » comme sur Super Nintendo… Le principe est le même, en arrivant sur la planète Samus n’a plus ni son matériel, ni ses améliorations, elle doit donc « vadrouiller » dans les niveaux pour les retrouver et bien sûr ne pas oublier son but ultime : retourner à son vaisseau qui est à la surface de la planète. Vous allez donc évoluer de niveaux en niveaux « semi-labyrinthiques » pour atteindre votre but. Votre chemin sera bien évidement ponctué d’affrontements contre des boss ou des EMMI (bah oui, finalement, on peut les tuer ! mais ce sont des séquences de jeux spéciales, à la manière de simples affrontements contre un boss). La Map (votre meilleure alliée, Dora vous l’avez bien dit !) est particulièrement claire, même si au premier abord elle parait très schématique. Le degré de précision de cette Map est très appréciable. La maniabilité de Samus est particulièrement fluide, elle répond au doigt et à l’œil ! Néanmoins, contre certains boss, j’ai regretté de ne pas avoir une manette pro pour expérimenter, certains combats étant longs ou précis…

Samus et ses faiblesses

Après ce cortège d’éloge, on pourrait s’arrêter là. D’ailleurs, le jeu a eu une moyenne de 18/20 sur de nombreux sites et par de nombreux critiques… Pourtant j’ai noté deux ou trois pépins… Non, non, je ne suis pas un co***d tatillon… Le premier c’est la difficulté du jeu, c’est bête à dire, mais « on n’est plus habitué ». Personnellement, il n’y a pas un Boss que je n’ai pas recommencé plusieurs fois (et certains vraiment beaucoup de fois !), les EMMIs m’ont mis de sacrées fessées et m’ont donné du fil à retordre et il me parait pieu et charitable de taire mon expérience fasse au Boss de fin… Et pourtant, cette difficulté est en « adéquation » avec les autres jeux de la licence et avec son aîné de la Super Nintendo dont il s’inspire tant. J’ai entendu dire un youtuber sur son expérience sur ce jeu : « c’est un jeu difficile pour 2021 ». C’est vrai que nous ne sommes plus vraiment habitués à la difficulté dans les jeux, mais celui-là n’est pas si difficile, il est exigeant, découvrir, retenir et appréhender les paternes des Boss, réussir des combinaisons de « pouvoirs » de Samus pour débloquer les derniers items du jeu, on peut vite perdre patience, voire même abandonner… Il faut dire que le scénario n’est pas très palpitant au cours du développement du jeu, mais en vérité, je ne pense pas que ce soit vraiment grave, je ne joue pas à Metroid pour ses qualités scénaristiques, mais bien pour son gameplay…

Trouble Obsessionnel Compulsif : finir le jeu

La durée de vie de ce Metroid Dread va être un peu variable… Le Jeu m’a retenu une partie terminée en 13h, alors qu’en fait, elle a été de 25h avec les moments non sauvegardés… Je pense qu’elle peut monter à 30h même, pour quiconque cherche à le finir à 100% pour obtenir tous les missiles. Mais finir le jeu à 100% semble peu gratifiant, par zone finie complètement, vous obtenez une image dans la galerie… Pareil une fois le jeu terminé, vous débloquez le mode difficile (ah ! La bonne blague) et une image pour une autre galerie, décevant.

En conclusion, Metroid Dread est un bon jeu, n’en doutez pas. Que vous soyez fan de loin ou de près de la série, vieux joueur nostalgique des années 90 (comme moi, oui…) ou nouveau/jeune joueur, vous devriez vous éclater avec ce titre. Attention cependant à la difficulté, même moi qui suis plutôt têtu et fan de la saga, le Boss de fin a bien failli me faire abandonner le combat, tellement j’ai passé d’heures à l’affronter. Mais c’est vrai, je peux dire aujourd’hui : « Moi aussi, je l’ai fait » (mais je ne le referai pas en mode difficile, nan, nan, NAN !). Vous aurez donc compris, foncez sur ce titre, il est même en promo dans certains supermarchés…

Daoud